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3 novembre 2015 2 03 /11 /novembre /2015 16:26

Hier, Monsieur de Rugy voulait se recycler au gouvernement. Aujourd'hui, il s'en prend à l'Etat à propos de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Entre gauchisme et opportunisme, il faut choisir.

La politique c'est d'abord des convictions. On ne doute pas que Monsieur de Rugy a les siennes. Il doit donc tirer les conséquences de ses déclarations.

Cet épisode montre une nouvelle fois la cacophonie qui règne à gauche, dans notre région, à propos de Notre-Dame-des-Landes entre écolos ralliés, socialistes apeurés par la perspective du second tour avec les verts déterminés à bloquer la réalisation de l'aéroport. On ne sait plus très bien quelle vision porte la gauche sur cet équipement essentiel pour les Pays de la Loire.

Le jeu des petites combinaisons électorales doit cesser.

La liste d'union de la droite et du centre des Pays de la Loire défend une seule et même ambition: un aéroport international avec une véritable desserte territoriale.

François Pinte

Directeur de campagne

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Published by Francois PINTE
16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 15:09

Communiqué de Presse de François Pinte – Président du groupe les Républicains

Jusqu’au bout, la gauche régionale aura été dans le déni de réalité

Aujourd’hui, le Conseil régional tenait sa dernière session avant les élections régionales.

Sans surprise, la majorité actuelle a défendu le bilan de ces 11 années de socialisme régional. C’est tout à fait légitime et compréhensible.

Mais elle l’a fait avec un tel aveuglement sur ses résultats, une telle surdité aux critiques, qu’on est en droit de se demander si la gauche régionale et les habitants de la région vivent toujours dans le même monde:

- Alors que dans toutes nos entreprises, de nombreux salariés s’inquiètent pour leur emploi, Christophe CLERGEAU considère que les 110 000 chômeurs supplémentaires dans les Pays de la Loire depuis 2004 ne constituent pas un échec ;

- Alors que partout sur nos territoires, les élus prennent conscience de la nécessité de faire des économies dans les collectivités si elles veulent continuer à investir, le candidat socialiste estime que le triplement de la dette de la Région ne pose pas de problème.

Jusqu’au bout, la gauche régionale aura été dans le déni de réalité. Bien sûr nous pouvons avoir des divergences d’approches mais ces divergences ne doivent pas conduire à nier les évidences économiques ou budgétaires, comme l’augmentation incontrôlée du nombre d’agents à la Région. Depuis 2004, sans compter les agents des lycées transférés par les lois de décentralisation, la Région a embauché près de 500 personnes supplémentaires en 600 semaines, soit plus qu'un fonctionnaire supplémentaire toutes les deux semaines en moyenne ! Contrairement à ce qu’avance la gauche, ces chiffres sont exacts. Ils sont d’ailleurs aisément vérifiables dans les documents budgétaires de la Région* .

La vérité, c’est que comme la gauche gouvernementale, la gauche régionale est aujourd’hui totalement déconnectée. Elle vit dans un monde qui n’existe plus, celui des Trente Glorieuses où le chômage de masse n’existait pas, où les pouvoirs publics pouvaient dépenser sans compter.

Il faut que M. CLERGEAU enlève ses lunettes roses : notre région ne va pas bien. Tous les grands indicateurs économiques sont au rouge dans les Pays de la Loire : le chômage et les défaillances d’entreprise explosent, le nombre d’apprentis diminue, tous les grands projets sont bloqués comme l’aéroport de Notre Dame des Landes… Dire cela, ce n’est pas faire preuve de pessimisme, simplement de réalisme !

La gauche a choisi de nier la réalité. Avec Bruno RETAILLEAU, nous avons choisi de ne pas mentir aux ligériens, de parler vrai. Car pour appliquer les bons remèdes contre la crise, encore faut-il avoir le bon diagnostic !

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*Page 53 du tome 1 du BP 2004 et page 202 du tome 1 du BS 2015

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 14:54

Intervention de M. François Pinte, Président du groupe Les Républicains

A l’occasion de l’examen de la DM2 -16 octobre 2015

Monsieur le Président, Mes chers collègues Nous voici donc réunis pour la dernière session de notre mandature.

Mandature qui ne devait durer que 4 ans et qui au final aura duré 5 ans et 9 mois.

Elle devait déboucher sur le rapprochement des Conseils généraux et Régionaux par l’arrivée d’un unique élu : le conseiller territorial.

Elle débouche au final sur une augmentation des élus départementaux et sur 13 grandes Régions dont tous les experts s’accordent à dire qu’elles n’apporteront aucune économie bien au contraire à l’heure ou précisément il faut en faire !

Il est tout de même paradoxal de constater que nous regrettons tous la baisse des dotations de l’Etat comme variable d’ajustement des finances publiques nationales et que l’Etat socialiste ne trouve rien de mieux à faire que des reformes territoriales plus coûteuses pour nos concitoyens…

Au terme de cette mandature je voudrais, au nom de mon groupe Monsieur le Président, de façon respectueuse et Républicaine, saluer votre départ de la vie publique. Votre engagement, votre implication, la sincérité et l’honnêteté de votre vie publique ne sauraient être remis en cause. C’est donc aussi aujourd’hui le parcours d’un homme qui a consacré la majeure partie de sa vie au service des autres que nous saluons car nous connaissons tous ici les sacrifices que cela engendre pour nos vies privées.

Alors nous avons animé depuis 5 ans et pour les plus anciens depuis 11 ans une opposition combative sans jamais être irrespectueuse, et toujours prête à construire lorsque les circonstances l’exigeaient.

Je veux parler de la crise de 2008 et du plan Régional de lutte contre ses effets que nous avons voté.

Constructive encore lorsqu’il a fallu défendre l’intégrité d’une Région face aux excès de la Centralisation et du fait du Prince qui s’amusait à nous marier le matin avec Poitou-Charentes, l’après-midi avec la région Centre, ou menaçait de nous disloquer le soir à la demande du puissant voisin Breton qui ne voulait de nous que la Loire-Atlantique.

Constructive encore pour travailler après les attentats de Janvier sur un plan civique à destination de nos lycéens.

Constructive enfin et peut être surtout, lorsqu’il s’agissait d’investissements, de création de valeurs pour le territoire, d’infrastructures, d’aides aux entreprises et de recherche pour préparer l’avenir.

Constructifs donc et nous aurions pu l’être davantage si vous nous aviez mieux respecté, si vous aviez pris la peine de mieux associer votre opposition Régionale plutôt que simplement vouloir de temps à autre utiliser son vote à des fins politiciennes.

Oui nous avons regretté que vous vous soyez trop souvent conduit en chef de majorité plutôt qu’en Président d’Assemblée lorsque certains de vos élus franchissaient la ligne jaune. Vous auriez grandi votre présidence en les rappelant à l’ordre. Car une opposition doit être respectée. Elle fait partie de la vie démocratique d’une Assemblée, elle en est même garante.

De façon plus fondamentale, si nous nous sommes opposés tout au long de votre mandat, c’est parce que nos visions de la Région et de ses priorités divergeaient.

1ere divergence : Vous avez voulu faire de la Région une collectivité touche à tout. Et au final en dispersant ses moyens elle est devenue moins efficace et moins lisible.

Vous avez, sur l’autel de la collaboration conflictuelle avec EELV, sacrifiés bons nombres de grands dossiers d’infrastructures pourtant essentiels à la compétitivité du territoire, à son attractivité et de ce fait vous avez affaibli notre Région.

Je veux parler de NDDL, de l’A 831, de l’abandon du schéma routier Régional, du franchissement de la Loire, de l’engorgement de la voie Nantes-Angers, du Port qui reste un formidable outil sous exploité pour notre territoire. Et je ne vous ai pas vu mobiliser vos amis élus socialistes à l’occasion du vote de la loi NOTRe pour défendre l’amendement déposé par Bruno Retailleau demandant une expérimentation de gestion Régionale. Le port meurt de sa gestion centralisée et vous n’avez rien fait pour le débloquer.

2 ème Divergence : Il a fallu attendre la dernière année de votre mandature pour que vous compreniez l’importance de l’apprentissage pour la réussite de nos jeunes. Mais tout de même que de dégâts: 4000 apprentis de moins en 7 ans pour une population éligible croissante. Et c’est sans surprise que cette diminution du nombre d’apprentis s’accompagne d’une explosion du chômage des jeunes dans les Pays de la Loire : + 30% de jeunes demandeurs d’emploi depuis 2004, soit la plus forte augmentation en France métropolitaine ! C’est 11.900 de plus en 10 ans. Quelle désillusion pour cette jeunesse à qui la gauche a tant promis mais qui attendait surtout et avant tout un emploi, un avenir.

Oui il aura fallu attendre cette fin de mandat pour que vous constatiez votre échec.

Echec de l’emploi des jeunes et donc de leur orientation, des jeunes trop souvent amenés dans des impasses professionnelles. Il aura encore fallu attendre aujourd'hui pour que Christophe Clergeau reprenne en catastrophe les propositions déjà annoncées par Bruno Retailleau que cela soit l’apprentissage de la seconde chance ou l’expérimentation régionale de la coordination des politiques de l'emploi. Et là encore aucune aide de vos amis Parisiens pour défendre au niveau national cette proposition de Bruno Retailleau voté au Sénat mais écarté en commission mixte paritaire. Alors nous vous remercions sincèrement pour la tentative d’accélération de la mise en place de nos propositions mais comment dire: c’est suspect et pour le moins malhonnête!

Si nous partageons cette perspective ce n'est pas avec le même sens des résultats.

Car voilà un autre bilan que doit assumer Monsieur Clergeau, Président de la commission du développement et des activités économiques celui publié cette semaine dans le magazine Le point sur la base d'une étude du cabinet Altares qui fait référence en ce domaine: partout en France le nombre de redressements judiciaires et de liquidations diminue au troisième trimestre et parfois de plus de 10%. Partout sauf dans deux régions le Centre et les Pays de la Loire. Et dans quelle région croyez-vous que ces défaillances sont les plus élevées? Et oui malheureusement c'est dans notre région où elles augmentent de 4,6%: record des défaillances! Dans les Pays de la Loire! Voilà Monsieur Clergeau un autre aspect de votre bilan qui finit de ternir l'image d'un candidat proche des entreprises que vous tentez de construire.

3ème divergence: vous avez utilisé la Région comme un outil politique. J’en veux pour preuve toutes ces campagnes de publicité pour vanter vos politiques qui ont couté des fortunes aux contribuables ou encore ces 2 emprunts dits citoyens qui ont couté 10 millions plus cher qu’un simple emprunt obligataire à la fois par le montage (3,6 millions au lieu de 800 000 euros) et par le taux d'intérêts servi jusqu'au bout par cet emprunt in fine. Au final c’est encore et toujours 3.600.000 ligériens qui payent en rétribuant à 4% les 4000 souscripteurs pas toujours Ligériens qui ont profité de l’aubaine d’un bon placement avant d’être citoyens.

4ème divergence: vous avez dépensé l'argent public sans compter au-delà de vos compétences. Vous souciant peu de l’avenir et de ce que et de qui devrait rembourser, car, au final, il faudra bien rembourser. Et les seuls efforts effectués en fin de mandat sur le fonctionnement ne correspondent en réalité qu’à un ralentissement de la croissance des dépenses et non à une baisse comme vous tentez de le faire croire.

Vous avez dépensé sans compter en embauchant 1082 agents régionaux en 2015 alors qu'il n'y en avait que 587 en 2004. Et ce sans compter les agents des lycées transférés par la décentralisation.

Vous avez dépensé sans compter dans 6 espaces régionaux à hauteur de 8,5 millions, travaux compris alors que la fréquentation moyenne par jour ouvré est de moins de 7 visiteurs.

Vous avez dépensé sans compter dans la Création d'un hôtel de grand luxe à Fontevraud : un 'resort culturel' qui a coûté plus de 25 millions pour 55 chambres.

Vous avez dépensé sans compter pour 2,5 millions d’euros pour trois séries d’assises.

Vous avez dépensé sans compter en voyages en délégation d’élus rarement utiles dans les démarches d’entreprises et je ne parle pas de certaines ambassades plus que subjectives dans leur choix, fait au gré de rencontres amicales. Je veux par exemple parler du Burundi !

Vous avez dépensé sans compter en subventions en tous genres répondant à un clientélisme effréné dénaturant un peu plus la mission Régionale.

Alors pour financer toutes ces dépenses inutiles, il fallait plus de taxes, et plus d'emprunts et dons plus de dettes :

- 48 euros par cheval fiscal actuellement alors que la carte grise ne coûtait que 26 euros en 2004, 84,7% de hausse.

- plus 22% sur la taxe professionnelle dès 2004

- La dette de la région atteint 1370 millions d'euros alors qu'elle n'était que de 384 millions d'euros en 2004.

Et malgré tout cet argent public, la région continue de s' enfoncer dans la crise :

- 110.900 demandeurs d’emplois de plus depuis 2004 ; l’une des plus fortes augmentations du chômage. Le chômage augmente plus vite dans notre région (+55%) qu’en France (+42%),

- 3.000 défaillances d’entreprises en 2015,

- 4.000 apprentis de moins en 7 ans je l’ai dit.

Voilà pour les chiffres qui ne sont pas contestables: ils sont tirés de vos documents. Et le candidat Clergeau, présent dans cet hémicycle ne peut échapper à sa responsabilité de 1er vice-président.

Nous avons bien entendu qu’il s’engageait à ne pas augmenter les Impôt s’il était élu en Décembre prochain.

Je ne sais pas si un Français peut encore croire un socialiste lorsqu’il fait une telle promesse!

Les Nantais en font une nouvelle fois les frais avec Johanna Rolland qui avait pourtant promis la main sur le cœur durant sa campagne municipale ne pas les augmenter. Patatras voilà qu’elle renie déjà son engagement. Bon, mais Monsieur Clergeau on peut sûrement le croire lui, oui sauf qu’il ne propose aucune économie budgétaire, il s'en garde bien! Pas plus qu'il ne propose de baisser la dette! pas plus qu'il NE s'engage à ne pas lever d'impôts nouveaux, lui qui à chaque détour de décentralisation réclame comme ses amis une nouvelle fiscalité dynamique. Non? pas d'engagement aussi précis, aussi contraignant.

Simplement ne pas augmenter les cartes grises. Remarquez après 84,7% de hausse c'est bien le moins!

Et à ne pas augmenter la taxe sur les carburants…qu'il ne peut plus augmenter puisqu'elle a été élevée par Monsieur Auxiette au plafond autorisé par Bruxelles!

Quel courage!

Ces deux choix politiques n’ont fait que pénaliser durant dix ans prioritairement les habitants les plus fragiles économiquement ou territorialement bien obligés d’utiliser leur voiture pour conduire les enfants à l’école ou aller travailler parce que n’habitant pas en ville et ne disposant pas de ses facilités .

Son engagement ne signifie donc rien et surtout pas la modification de la trajectoire dépensière de la région, pas plus que la fin de la dérive de sa dette qui pèse sur les contribuables, et encore moins la perte d'appétit fiscal traditionnel des socialistes. Les recettes de la gauche sont donc toujours les mêmes.

Monsieur Clergeau va plus loin. Je cite son nom car en lisant la presse et twitter, j'ai compris que la traditionnelle conférence de presse du Président Auxiette avant la session avait aussi été l'occasion pour le candidat Clergeau de s'exprimer sur des thèmes de campagne.

Le candidat Clergeau, donc, annonce qu'à cette DM2 il est décidé la construction de 3 lycées privés. Je l'invite à relire plus attentivement les délibérations que prépare l'exécutif auquel il appartient: cette décision n'est pas prise aujourd'hui. Elle a été prise lors de la session du 10 avril dernier. Rien donc de neuf sous le soleil.

Ce qui est à l'ordre du jour c'est l'avenant de la convention avec l'URADEL mentionnant cette réalité assortie d'une promesse de retour dans 6 ans à l'égalité de traitement sur les mesures facultatives pour les lycéens des établissements privés justement privés des crédits éducatifs déconcentrés et aussi des séjours en Europe par décision de votre majorité. Rétablir dans 6 ans ce que vous avez supprimé depuis 2012, beau programme! Il aura donc fallu que Bruno Retailleau mette, là encore, le doigt publiquement sur le mauvais coup porté aux lycéens en établissements privés pour que timidement vous promettiez une mesure à l'eau tiède.

Enfin je veux aussi souligner, parmi les points à l'ordre du jour une mesure un peu technique.

Mais parfois le diable se niche dans les détails.

Le candidat Clergeau, toujours lui si j'en crois la presse, se vante à l'occasion de cette DM2 de diminuer l'emprunt de 1,25 million. On notera que cet écimage est modeste car le budget 2015 restera donc marqué par un emprunt d'équilibre de 322,35 millions d'euros venant encore creuse la dette régionale que j'évoquais tout à l'heure.

Mais, et c'est là que la turpitude commence, cet équilibre est obtenu en anticipant sur les recettes 2016 par une mesure électoraliste ouverte par la gauche gouvernement ale. Ce tour de passe-passe consiste en l'inscription anticipée dans le budget 2015 qui nous est présenté de recettes à venir en 2016. Pour être technique, il s'agit du FCTVA par le biais d'un prêt à taux zéro de la CDC. Clairement, ce sont 8,1 millions que la majorité qui sortira des urnes en décembre devrait pouvoir dépenser en 2016 mais que le candidat Clergeau dépense par anticipation. Est-ce par peur de ne pas être élu?

La future majorité sera non seulement privé de ces 8,1 millions mais elle devra en plus payer 1 milliard 893 millions de commandes passées par Monsieur Auxiette et ses amis et qui ne sont pas encore réglées. Ce que l’on appelle communément les restes à payer .

Est-il tout à fait normal, je vous pose la question. Trouvez-vous démocratiquement honnête que 2/3 des capacités investissements de la prochaine mandature soit déjà grevés ?

Vous ne vous étonnerez donc pas de notre vote CONTRE ce budget de DM2 qui poursuit les dérives constatées depuis 11 ans.

Dérives et piètre bilan, Monsieur le Président dont il sera sans doute question ce soir à l’occasion de la réception que vous organiser pour saluer votre parcours politique et qui aurait mérité, rien que pour cela, un peu plus de modestie dans sa forme.

Je ne vais pas polémiquer trop longtemps sur cette soirée mais tout de même monsieur le président. Mais ce qui devait être un pot de départ traditionnel et bien normal s’est transformé au fil des semaines en soirée portes ouvertes. Et si le chiffre de 7000 invitations lancées que l’on m’a donné est exact. Ce qui semble concorder avec les 10 % de participants attendus, vous conviendrez qu’on ne puisse l’accepter sans rien dire. Pensez que cela est normal est tout simplement l’aveu que nous serions déconnectés du quotidien de la dure réalité que vivent bon nombre de nos concitoyens.

Je veux bien, monsieur le président , que vos collaborateurs zélés aient sans doute voulu trop bien faire. Mais tout de même, reconnaissez que cela est une faute, une faute morale et que ce n‘est de plus pas correct en pleine période électorale d’inviter autant de gens aux frais du contribuable.

Pourquoi ne pas avoir organisé cette réception après le second tour puisque vous restez Président jusqu’au 18 décembre date d'installation du nouveau Président le comme l’a fait justement Bruno Retailleau en Vendée durant cette période de transition en invitant 200 personnes et non pas 7000 personnes.

Au fond cette fête résume à elle seule votre approche de l’argent public !

Voilà monsieur le Président,

Mais pour ne pas partir fâché, j’ai tenu à vous faire un petit cadeau.

C’est le livre de l’homme qui avant vous a dirigé cette Région et que j’ai eu l’honneur de servir et qui livre aujourd’hui ses remèdes mais aussi ses projets pour refaire de la France la première puissance européenne.

Il a bien volontiers accepté de vous le dédicacer.

Voilà une saine lecture, je crois, pour commencer une retraite bien méritée !

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 13:53

Retrouvez à suivre le programme des Universités d'été des Républicains de Loire Atlantique.

5 Septembre 2015 – Les Floralies – La Baule

10h : Accueil

10h15 : Mot d’accueil d’Yves Métaireau, Maire de La Baule

10h20 : Ouverture des Universités d’été par Gatien Meunier, Secrétaire Départemental et François Pinte, Président des Républicains 44

10h30 : 1ère Table Ronde : Débat avec les militants animé par François Pinte « Les militants peuvent-ils espérer des primaires apaisées qui garantissent le rassemblement derrière le vainqueur ? »
Pour en parler : Thierry Solère, Député des Hauts-de-Seine et Responsable national de l’organisation des Primaires, Hervé Gaymard, Député et Président du Conseil départemental de Savoie, Roger Karoutchi, Sénateur des Hauts-de-Seine, Jérôme Chartier, Député du Val D’Oise.

11H30 : 2ème Table Ronde animée par Jean Yves Gonthier, Directeur Pédagogique et Professeur à Sciences Po « Croissance nulle, chômage, dette exorbitante, formation à 2 vitesses … Doit-on parler de Génération sacrifiée ? quel message politique crédible, quel message d’espoir lui adresser pour assurer son adhésion à la communauté nationale ? »
Pour en parler : Christian Saint-Etienne, Economiste, Universitaire, Président de Générations Citoyennes et 5 Responsables jeunes Républicains des Pays de la Loire

12h30 : Clôture de la matinée par François Fillon, Député de Paris

13h15 Déjeuner - Accueil et Intervention d’Alain Juppé, Maire de Bordeaux

14h15 : Ouverture de l’après midi par Gatien Meunier, Secrétaire Départemental LR 44

14h20 : Intervention de Nathalie Kosciusko-Morizet, Députée de l’Essonne et Vice Présidente déléguée des Républicains

14h30 : 3ème Table Ronde animée par Sébastien Pilard, Secrétaire Général du comité des entrepreneurs « La courbe du chômage peut-elle réellement et durablement s’inverser en France ? Qu’attendent les chefs d’entreprises du Gouvernement, des Régions ? Comment les Politiques peuvent répondre à ces légitimes attentes ? »
Pour en parler : François Asselin, Président National de la CGPME, Vincent Charpin, Président du Medef 44, Eric Woerth, Ancien Ministre de l’économie et Député Maire de Chantilly, Isabelle Le Callennec, Député d’Ille et Vilaine et Déléguée générale adjointe au Projet

15h30 : Plénière : Intervention de Bruno Retailleau et Clôture par Nicolas Sarkozy, Président des Républicains

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 16:28
Mon intervention en session du Budget supplémentaire 29 juin 2015

Monsieur le Président, Chers Collègues,

Nous voici donc à l'avant dernière session budgétaire de cette dernière année du mandat et au moment de la présentation du dernier compte administratif avant les élections régionales de décembre prochain.

L'échec national de la gauche

J'aurai pu passer un temps assez long à fustiger l'échec de la gauche nationale. Mais hélas la courbe du chômage qui poursuit son inexorable progression +0,5% ce mois-ci, plus 5% en un an, plus de 3,5 millions de personnes, 69.600 demandeurs d'emploi en plus en un mois suffit à la démonstration.

Ce que le ministre du Travail présente comme des données "non interprétables" est en fait la triste preuve, mois après mois qu'il ne suffit pas que le Président de la République décrète la baisse du chômage pour que cela devienne réalité.

La vérité par les chiffres recouvre ce que les Français ressentent: l'échec de la Gauche. Et cet échec de la gauche nationale est aussi l'échec de la gauche régionale. Je vais y venir point par point.

Socialistes en bisbille avec le gouvernement

Mais pour commencer, permettez-moi de m'arrêter un instant sur le tableau apocalyptique de cette gauche qui se déchire entre région et gouvernement.

- sur l'A 831 je vous rappelle quelques titres d'articles : "Auxiette se dit consterné" par la position de la ministre," ou encore Auxiette s'énerve contre Royal"

- sur le ferroviaire, le florilège est encore plus impressionnant "coup de gueule", "colère", "plainte", "démission".

Je me demande si vous réalisez bien le spectacle que vous donnez et la perception que peuvent avoir nos concitoyens de vos postures qui sont autant un aveu d’impuissance que d’échec.

Devons-nous comprendre qu’à l’approche des élections vous tenteriez, sauve-qui-peut, de peur faire croire qu’il faut bien faire la distinction entre une gauche éclairée, vertueuse, efficace en Région et une gauche nationale inefficace et responsable de tout ce qui ne va pas ?

Devons-nous comprendre qu’il faut naturellement bien faire la différence et que d’ailleurs si vous étiez vous aux manettes nationales la France irait bien mieux?

Ainsi, grâce à vous, chers amis, de la gauche ligérienne, La France irait naturellement beaucoup mieux!

La courbe du chômage se serait à n’en pas douter déjà inversée et les avions décolleraient déjà de Notre-Dame-des-Landes !

Mais à qui voudriez-vous faire croire cela?

Assumez au moins collectivement votre échec!

Vous êtes socialistes ou alliés, vous avez fait campagne pour François Hollande tous ici, au moins au second tour.

Vous nous aviez promis la Lune.

Et même sur la morale vous avez échoué, de l’affaire Cahuzac, à Manuel Valls en passant par Thomas Thévenou.

Et bien assumez, oui au moins dignement, collectivement votre échec.

Et épargnez nous vos postures et vos exaspérations à l’égard des socialistes nationaux.

Vous n’arriverez pas à faire croire aux Ligériens qu’il y a maintenant 2 gauches.

Car la vérité c’est que vos politiques sont les mêmes qu’à Paris et produisent les mêmes résultats !

Ces Résultats apparaissent dans nos finances de la région vont mal comme en témoigne le compte administratif. La notation Standard & Poor's dont vous vous félicitez n'est pourtant pas glorieuse. En fait et c'est bien normal vu le poids des dotations d'Etat dans le budget, elle suit la note nationale AA (qui n'est ni la meilleure note triple A, ni la seconde meilleure note AA+ mais seulement la troisième).

Mais il faut en plus il lire dans l'avis de Standard & Poor's les circonstances aggravantes régionales traduites je cite comme des "perspectives négatives" liées aux limitation des marges de manœuvre de notre région pour l'avenir.

En effet notre épargne brute s'effrite 308 millions fin 2013, 272 millions fin 2014, vraisemblablement 236 millions fin 2015 au rythme où se profile le budget supplémentaire.

Ainsi, en 2 ans, la région va perdre plus de 70 millions d'épargne brute, 20% environ de celle-ci. Est-ce dû à la baisse des dotations de l'Etat (4 millions en 2014 et 25 millions en 2015)?

Les débats du CESER dont je tire tous ces chiffres, ont fait la lumière sur ce point: l'effet du désengagement de l'Etat n'explique qu’un 1/3 de cette chute.

C'est en fait l'augmentation des dépenses de fonctionnement de l'institution, malgré vos propos trop optimistes, qui est plus rapide que l'augmentation de nos recettes, qui entraine cette dégringolade de notre situation.

Et pour combler cet écart grandissant entre recettes et dépenses, vous avez de plus en plus recours à l'endettement: +10% en une seule année en 2014 alors même que votre programme pluriannuel (le PPI) avait fait miroiter non pas une hausse mais une baisse de 100 millions.

2015 est sur la même lancée, encore 100 millions d'euros au minimum de dette supplémentaire, ce qui ferait dépasser à la fin de votre mandant la côte d'alerte de 6 années de capacité de désendettement.

Et ne me parlez pas de moyenne car si nous devons comparer, il nous faut choisir des Régions comparables comme l’Aquitaine Midi Pyrénées ou la Bretagne, qui connaissent comme nous un fort développement démographique: nous constatons chez elles jusqu’à 2 années de moins de capacité de désendettement.

Et enfin les restes à payer qui certes sont en toute petite baisse (50 millions sur 1,8 milliards) mais sur la durée de votre PPI ils sont en hausse de 500 millions alors que ce PPI ne prévoyait aucune augmentation. 500 millions, ce n'est pas une petite dérive!

En fait ce sont bien les 2/3 de la capacité d'investissement de la prochaine mandature qui sont ainsi gagés par vos dérives!

Je veux mettre cette situation en perspective de la hausse des taux d'intérêts qui n'est plus une affabulation mais bien une menace sérieuse qui se propage en Europe. La hausse des taux d'intérêts qui guette notre dette de près d'un milliards et demi coutera chaque année des millions à la Région.

Mais j'imagine que vous avez déjà tout anticipé et que vous pouvez sur le champ nous dire combien coûtera chaque hausse de 1% des taux directeurs de la dette régionale.

Pour récapituler, c’est bien là où notre appréciation de la continuité Républicaine diverge Monsieur le Président ! Tout est fait depuis quelque temps pour paralyser les marges de manœuvre du prochain mandat si toutefois la droite et le centre l’emportaient !

Synthèse du compte administratif

En synthèse, les Résultats du compte administratif sont sans appel : en 11 ans la gauche a coupé les ailes de la Région.

Tous les grands indicateurs financiers sont au rouge :

- Les recettes diminuent;

- Les dépenses augmentent et donc sans surprise la dette explose;

- Elle a été multipliée par 5 depuis que vous dirigez la région;

Si encore cet endettement était synonyme d’investissement, de grandes infrastructures pour le développement et l’attractivité de la région…

Mais la vérité, c’est que pendant que la dette régionale s’envole, tous les grands projets régionaux sont cloués au sol, de l’aéroport de Notre Dame des Landes à l’autoroute A831 en passant par le franchissement de la Loire.

Même des projets placés sous la responsabilité directe du Conseil régional sont aujourd’hui bloqués, comme l’ouverture de la ligne ferroviaire Nantes/Saint Gilles Croix de Vie-Pornic, qui vient d’être reportée en septembre.

Cette impuissance est grave : comment une Région qui est incapable de d'imposer le respect des délais à la SNCF, pourrait-elle être entendue par l’Etat ou l’Union Européenne ? Comment une majorité régionale qui compte en son sein des élus Verts qui sont contre les autoroutes, les aéroports ou les LGV pourrait-elle débloquer les grands projets routiers, ferroviaires ou aéroportuaires dont notre région a tant besoin ?

La vérité c’est qu’aujourd’hui, la Région s’endette, non pas pour financer les grandes infrastructures d’avenir mais pour appliquer les vieilles recettes du passé comme l’augmentation du nombre de fonctionnaires, la multiplication des « machins » administratifs, l’explosion des dépenses courantes et du train de vie de la collectivité régionale.

Vous avez beau jeu d’annoncer des économies à quelques mois des élections régionales, vous avez eu plus de 10 années pour en faire !

La ficelle est grosse, mais pas assez pour masquer le bilan et l'impuissance de votre action.

Vote compte administratif

Chacun comprendra donc:

-que nous votions le compte du payeur régional qui a correctement opéré les ordres de paiements et de recettes et de tenue de la comptabilité régionale.

-que nous prenions acte de manière très critique du bilan de la gestion pluriannuelle

Mais que nous n'approuverons pas ce compte administratif 2014!

Pas plus que nous n'approuverons le report de 27,4 millions pour de nouvelles dépenses en 2015 alors qu'il aurait fallu consacrer cette somme au désendettement de la région en2014.

Quant au budget supplémentaire

Mes collègues s'exprimeront plus en détail sur les données budgétaires. Je veux juste préciser notre position de vote sur le budget supplémentaire. Je note d'abord votre prévision de 27 millions de recettes complémentaires dues d'une part à l'ajustement positif des recettes fiscales (transfert de compétences et meilleures rentrées) et aussi à la sous-estimation en janvier dernier de recettes associées aux politiques régionales.

Et pourtant, en face de cette aubaine et du report de 27,5 millions de 2014, vous ne proposez de baisser l’emprunt que de 2 millions sur les 325 prévus au BP 2015, ce qui conduirait à l'emprunt de 323 millions en 2015! Sur un budget de l'ordre de 1,5 milliards on peut favorablement noter l'ajustement que nous ne cessons de vous demander des politiques de l'Emploi et formation professionnelle, plus 9 millions et 14 millions pour l'éducation et l'apprentissage. Pauline Mortier y reviendra.

Cela vient bien tardivement après moult messages négatifs et contradictoires tant au niveau national que régional.

Un seul chiffre résume votre échec: moins d'apprentis en 2015 qu'en 2004 à votre arrivée pour une population éligible bien supérieure!

A contrario, dans le contexte de crise et de chômage, nous avons relevé les très surprenantes modifications budgétaires suivantes:

- Aménagement numérique baisse de 610.000 €

- Recherche baisse du budget de 1,5 millions € ;

- équipements structurants d’intérêt régional baisse de 1 million

Mais en revanche

Développement et animation du territoire +6,4 millions.

Coopérations internationales et européennes hausse de 408.000 € ;

Et dépenses de l’institution +5,8 millions dont création de 7 postes administratifs, peut être utiles, mais que l'on aurait pu trouver par redéploiement.

Visiblement la paperasserie a encore de beaux jours devant elle!

Ainsi la dérive dépensière continue par l’inscription de 63,2 millions d’euros de dépenses nouvelles dans vos documents.

Et cela motive comme au BP un vote CONTRE votre proposition de Budget Supplémentaire.

La vérité c’est qu’Il va falloir mettre d'urgence un terme à ces dérives et ces dispersions et faire revenir notre région sur la voie de l'efficacité au service de la création de richesses et d'emploi dans les entreprises.

Vous êtes à la fin d’une fable.

Les Français sont de plus en plus nombreux à réaliser qu’à Paris comme en Région vos promesses n’étaient que de la poudre aux yeux !

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10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 10:35

Session du 10 Avril 2015 Intervention de François Pinte - Président du groupe UMP

Monsieur le Président, Ce vendredi 10 avril, vous avez décidé de nous convoquer pour une session dite exceptionnelle portant sur les investissements. Nous considérons nous que rien dans ce qui nous est présenté aujourd’hui ne justifie la tenue d’une telle session exceptionnelle. Et Je vais m'employer à le démontrer.

1/ Pourquoi organiser une session maintenant?

Une session se justifie soit par des enjeux budgétaires institutionnels (budget primitif, budget supplémentaire, décision modificative), soit pour une raison impérieuse, pour une réaction face à une situation imprévue comme ce fût le cas par exemple pour la session du 7 mai 2009 avec à l'ordre du jour les mesures régionales de lutte contre la crise qui là, oui, se justifiait pleinement par les politiques nouvelles proposées et construites par l’ensemble des acteurs économiques locaux. Et c’est précisément pourquoi nous avons su prendre nos responsabilités sur ce plan anti-crise qui, aussi imparfait qu’il était , comportait suffisamment de mesures concrètes et pragmatiques pour que nous décidions de le voter. Mais aujourd'hui, rien de tout cela. Aucune politique nouvelle, aucun crédit nouveau. Seulement l'addition d'investissements déjà votés auxquels on a rajouté des projets non encore finalisés.

L’honnêteté oblige à dire que cette session du 10 avril, à quelques semaines d’importantes échéances électorales, n’a pas de raison d’être.

Et de là à se demander s’il ne s’agit pas d’une session de rattrapage pour l’héritier désigné, inopportunément grippé lors de la dernière session, il n’y a qu’un pas que nous franchissons.

Ce même Christophe Clergeau qui par ailleurs a déjà fait les annonces de cette session, parues dans la presse au fil des derniers jours, au mépris de toutes les règles de démocratie.

Ce même Christophe Clergeau qui saisit n’importe quel prétexte, souvent loin des responsabilités de sa commission, pour arpenter comme un candidat aux abois, de de long en large et en travers, la Région aux frais de l’institution confondant trop souvent à notre goût institution et campagne électorale. Mais nous aurons l'occasion d'en reparler.

Convoquée dans l’urgence, cette session est annoncée comme indispensable pour "répondre aux nouveaux défis des Pays de la Loire". Dès le début de votre rapport, Monsieur le Président, vous donnez le ton. Je vous cite: «2015 n’est pas une année comme les autres».

Les enjeux qui sont définis pour justifier cette supposée urgence soudaine sont, toujours selon vous, "la démographie et l’emploi".

· Premier de vos arguments : La démographie Il est vrai que les Pays de la Loire vont gagner 900 000 habitants d’ici 2040. Mais les projections permettent depuis de nombreuses années de connaître cette évolution. Chaque année lors du Budget primitif, le point est fait sur l’évolution démographique de la Région. Chaque mois, l’Observatoire régional économique et social (ORES), dont vous signez l'éditorial, publie des notes de conjonctures dont celles de l'INSEE qui permettent de connaître précisément les tendances démographiques. En 2014, la Région a organisé à votre initiative ce que vous avez appelé « une démarche de prospective voulue pour ses propres territoires: Pays de la Loire 2040. » Cette session avait justement comme objectif d’anticiper l’avenir et de préparer demain. J'en lis le libellé de l'axe 3: "accueillir 900 000 habitants supplémentaires".

Revenons à aujourd'hui. Je lis dans l'introduction à votre rapport concernant la session de ce jour, je vous cite: « Notre collectivité régionale est face à un véritable défi. Il y a une réelle 'urgence démographique' pour celles et ceux qui ont la responsabilité d’investissements publics qui se programment sur un temps long. Nous devons y faire face sans attendre. Tout retard pris aujourd’hui dans les choix de nos investissements nous sera reproché demain. »

Dire cela aujourd’hui, c’est mettre en scène à des fins politiciennes une situation pourtant connue et que vous aviez tous les moyens d'anticiper.

· Votre second argument: L’emploi L’échec du gouvernement à relancer l’emploi devient de plus en plus impossible à cacher. Mois après mois, la hausse du chômage se confirme. De mauvais choix continuent d’être posés, à commencer par le matraquage fiscal des entreprises, des contribuables. Dans quelques semaines la baisse des allocations familiales. Et depuis l'été dernier la régression du dispositif d'apprentissage pourtant si positif pour l'emploi. Je lis toujours votre texte introductif, Monsieur Auxiette: «Prendre des décisions importantes d’investissement public en 2015, dans un contexte économique qui reste très difficile, c’est aussi confirmer la priorité donnée à l’emploi. Priorité donnée à l’emploi immédiat d’abord. Il est de notre responsabilité de donner un signal fort aux acteurs, aux habitants, aux entreprises, à la filière du BTP». Monsieur le Président,

Affirmer cela aujourd’hui, c’est reconnaître que cela n’a pas été l’urgence depuis 2004.

La Région a déployé un plan d’aide pour le BTP. Cependant, les sommes votées au BP ne changent pas d’un centime aujourd'hui, les montants investis par la Région pour soutenir le BTP restent identiques j'y reviendrai! On ne peut que souligner et approuver la volonté de permettre aux PME ligériennes un meilleur accès aux marchés lancés par la Région. Mais cela ne justifie pas une session, puisque je me permets de rappeler que cette mesure a déjà été votée en 2013 lors du vote du plan d’urgence en faveur du BTP!

Alors évidemment nous sommes pour l'aménagement de notre territoire et ses équipements structurants en particulier ceux relatifs aux politiques relevant de notre compétence tels que les lycées publics et privés. Et nous approuvons la construction des Lycées d'Aizenay, Saint-Gilles, Nort-sur-Erdre et Pontchâteau et je salue les élus présents.

Mais vous êtes disqualifié de toute leçon concernant de soutien à l'économie et au BTP car c’est votre gouvernement qui par son incapacité à faire des économies de fonctionnement préfère pénaliser durablement l’investissement local par des coupes sombres dans les dotations aux collectivités.

De même, je vous rappelle que l'investissement le plus important pour notre région est paralysé depuis votre élection par vos relations houleuses avec EELV.

Je veux parler de l'aéroport du grand-ouest. Il faut le redire, derrière cette décision il y a une économie régionale, des entreprises, des emplois, des familles et une population dans l’attente de décisions fermes et courageuses. Pourtant lorsque le Premier ministre a annoncé ce mercredi des mesures de relance de l'investissement, a-t-il parlé de l'aéroport du Grand ouest? Non! Ni vos amis au gouvernement, ni votre majorité régionale, paralysés les uns et les autres par la recherche d'un accord perdu avec EELV n'avancent. Cette décision sans cesse repoussée ou vos amis jouent avec les nerfs de chacun en proposant un jour un referendum, le lendemain "bon courage" à ceux qui lanceront l'évacuation de cette zone de non droit affaiblit l'Etat.

Madame la Ministre Royal passe son temps à démentir son Premier ministre. Et pas seulement sur l'aéroport du Grand Ouest. J'en prends l'exemple si triste de l'A831. Et je pourrai encore citer d'autres exemples comme la liaison ferroviaire rapide Nantes-Rennes au calendrier repoussé de plusieurs années par votre ami le député socialiste Philippe Duron. Autant de projets qui ne figurent pas étonnamment dans votre présentation.

2/ Alors quels investissements seraient dans le rapport d’orientations de politiques publiques objet de la session de ce jour?

142 680 693€ d’autorisations pluriannuelles, qui ont été inscrites lors du BP 2015, sont proposées en affectation! Derrière le verbiage administratif, concrètement, cela ne modifie pas d’un centime le budget déjà voté en février dernier.

Je le redis aujourd'hui devant notre assemblée et je mets quiconque au défi d'affirmer le contraire: le budget 2015 que nous avons voté il y a 9 semaines n'est pas modifié d'un seul centime par la session de ce jour!

Nous sommes livrés à une analyse minutieuse et exhaustive des projets de délibération d'aujourd'hui que nous vous faisons à présent circuler. Plusieurs types de décisions sont soumis à l’approbation des élus lors de cette session:

· Tout d'abord des décisions sans calendrier, sans financement, sans montant, qui permettent des effets d’annonce conséquents

« je vous propose de décider la construction d’un lycée sur la commune de Pontchâteau »

« je vous propose de décider la construction d’un lycée sur la commune d’Aizenay »

« je vous propose de prendre acte de l’engagement régional en faveur du projet de rénovation et de modernisation de la ligne Nantes-St Gilles Croix de Vie-Pornic » peut-on lire au fil des pages.

Il est ainsi proposé 18 fois de prendre acte de différentes décisions… Concrètement, cela ne signifie ni argent supplémentaire, ni décisions d’actions finales!

· Ensuite des décisions d’autorisations de programmes déjà inscrites lors de la dernière session Le processus budgétaire habituel consiste à inscrire des autorisations de programmes (AP) lors du budget primitif, puis d’affecter ces AP au fil des commissions permanentes. Pourquoi ne pas avoir procédé ainsi et voté ces ouvertures de crédits lors de la commission permanente de ce vendredi après-midi? C'est ce que nous ferons plusieurs dizaines de fois dans cette commission permanente.

Ne pouvez-vous attendre 2 heures de plus la commission permanente plutôt que de faire semblant de décider de novo plus de 69 millions d’euros pour les travaux dans les lycées qui pourtant s’inscrivent dans les 105 millions d’autorisations de programme déjà votées lors du budget primitif en février dernier?

Idem pour plus de 8,3 millions d’euros pour les dépenses d’investissement de l’apprentissage qui s’inscrivent dans les 20,3 millions d’autorisations de programme déjà votées lors du budget primitif.

Ou encore pour plus de 38 millions d’euros de programmes relatifs aux infrastructures et matériels ferroviaires qui s’inscrivent dans les 56,415 millions d’autorisations de programme déjà votées aussi lors du budget primitif.

· Troisième catégorie, les décisions inscrites au Contrat de Plan Etat-Région ou relevant de la gestion des fonds européens Je vous rappelle que la session du budget primitif a été décalée, à votre initiative, Monsieur le Président, pour permettre d’intégrer le vote de ce contrat. Rappelons que ce contrat aurait déjà dû prendre effet en 2014 et que l’année perdue dite « de transition » est due aux atermoiements du gouvernement socialiste et à son incapacité à mettre en œuvre le nouveau contrat.

Les projets inscrits au CPER 2015-2020 n’ont donc pas plus leur place ici puisqu’ils ont déjà fait l’objet d’annonces, de discussions et d'un vote au BP. Vous nous proposez aujourd'hui d’approuver les termes de la convention générale de mise en œuvre du CPER. Quel paradoxe! Car dans la délibération que vous avez proposée et qui a été adoptée au BP, vous avez choisi de déléguer cette approbation de la convention qui nous est présentée ce matin à la Commission Permanente. Il vous fallait désespérément trouver de quoi remplir cette pseudo session de ce matin, quitte à vous prendre les pieds dans le tapis de vos propres délibérations!

Idem pour les nouveaux programmes européens dont il est question uniquement en page 1, de votre propos introductif, Monsieur Auxiette. Pour que cela soit clair pour chacun: les enveloppes des fonds LEADER et ITI devront être validées lors de la prochaine session du budget supplémentaire. Rien à ce sujet n'est décidé aujourd'hui!

 

Voilà je pense que tout est dit. La démonstration est faite nous sommes bien dans le détournement de l’institution Régionale à des fins électorales.

Et ne me parlez pas d'un risque de décalage de plusieurs années, nous nous réunirons dans 10 semaines pour la session du budget supplémentaire.

Et nous ne vous demandons pas non plus de pénaliser le fonctionnement de la région. Bien sûr vous êtes dans votre droit, je dirai même dans votre devoir de prendre des décisions jusqu'au terme de la mandature..

Mais vous n'êtes pas obligé d'organiser, à 8 mois des prochaines élections régionales, une telle session. C'est une faute morale.

Et il y a une cerise sur le gâteau, si j'ose dire. Il semble enfin indispensable de souligner que certains sujets proposés ressemblent étrangement à des « cadeaux aux amis » Je cite d'abord votre document dans lequel il est proposé: " Au titre du contrat régional de solidarité territoriale, affectation d’une autorisation de programme de 5,45 millions d’euros (1, 495 millions d’euros de part régionale) pour assurer la maîtrise d’ouvrage des opérations déléguées par la commune de La Faute sur Mer soit un parc équestre, les portes de ville, les maraichages, les zones de continuité douces et les aires d’accueil touristique".

Pourquoi seulement sur la faute et pas l'aiguillon… ?Chacun sait ici qui est le maire de La Faute sur Mer.

Le CESER n'est pas plus tendre que moi sur cette session.

Sur le projet de la faute sur mer, ses débats ont posé l'interrogation du bien fondé et pointent en outre les conséquences, absentes de votre rapport en termes de dépenses de fonctionnement de tous les projets présentés pour cette commune.

C'est d'ailleurs une critique que le CESER étend à toute cette session: derrière des projets d'investissement se cachent des dépenses de fonctionnement qui n'ont absolument pas été présentées.

Ce qui l'a conduit à prendre lui-même ses distances sur votre mise en scène et, c’est à noter, à ne pas conclure pour la première fois depuis très longtemps favorablement son avis.

En Conclusion vous l’aurez compris si nous soutenons fermement l’investissement régional (et je veux en ce sens couper court à toutes vos basses manœuvres auprès de acteurs économique locaux leur faisant croire que l’opposition ferait prendre le moindre risque à l’investissement local) , nous refusons de nous prêter au détournement de l’institution régionale.

Cette mascarade n’a de prévision que le nom, nous l’avons démontré.

Elle omet de parcourir tout le champ des investissements (pas de vision globale).

Elle omet de nous présenter un calendrier.

Et surtout elle omet de présenter les conséquences financières en fonctionnement.

Et au fond le Ceser dans sa grande sagesse nous le suggère implicitement : La politique régionale ne peut s'évaluer à l'aune des seuls investissements.

Car au fond en retirant toute la partie fonctionnement de cette session et tous les sujets qui fâchent une partie de votre majorité, vous avez tenté un coup politique, disons les choses, en espérant l'unanimité sur le texte présenté afin de pouvoir vous en targuer durant toute la campagne.

Vos amis de circonstance vont peut-être accepter d'être otage de votre tour de passe-passe, nous le verrons lors du vote.

Nous nous y refusons. Car la gestion d'une Région, c'est un bloc c’est un tout. On ne la divise pas par opportunisme ou par couardise.

L'opposition unanime a voté contre votre budget. Nous n'avons donc pas à reprendre part à un vote sur une relecture qui plus est parcellaire de votre politique.

Je vous remercie tout de même de votre attention.

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 10:53

Merci à tous les électeurs de Loire Atlantique qui ont fait confiance aux candidats d’union UMP, UDI, divers droite et sans étiquette de Démocratie 44.

Avec 1245 voix de plus que le PS, ils nous ont placés en tête de ce scrutin ce qui malheureusement n’a pas suffi à nous faire gagner le département.

Nous échouons à un canton !

Le tripatouillage socialiste des cantons comme celui de Nantes 4 (traditionnellement à droite) ou celui d’Orvault privé de Sautron aura permis à la Gauche ce hold-up démocratique !

Retenons l’essentiel : nous progressons partout et nous sommes aujourd’hui majoritaire en Loire Atlantique ce qui doit nous encourager à maintenir cette unité avec nos partenaires de l’UDI pour rassembler encore plus largement d’ici la fin de l’année pour la reconquête de la Région !

Loin d’être découragé, ce bon résultat injustement récompensé renforce notre détermination.

J’appelle d’ores et déjà tous nos sympathisants à prendre date pour s’engager avec nous derrière celui qui incarne notre espoir pour la reconquête de la Région des Pays de la Loire : Bruno RETAILLEAU !

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 11:46

Intervention BP 2015

François Pinte – Président du groupe UMP

 

Monsieur le Président, mes chers collègues,

 

Les évènements dramatiques de ces dernières semaines nous invitent tous à un regard sur l’évolution de notre société, sur les fléaux nouveaux qui menacent un modèle auquel nous sommes tous attachés.

 

Ils nous obligent aussi à privilégier dans l'action publique ce qu'elle a de plus noble, l'intérêt collectif.

Ils nous obligent à agir de la place qui est la nôtre.

 

Voilà pourquoi nous nous sommes associés à la démarche de la Région en proposant nous-mêmes toute une série d’actions dont la plupart, et je vous en remercie, ont été retenues dans le texte d’étape : Symbole républicain : moyens pour amplifier les actions éducatives orientées sur la laïcité et la lutte contre l’antisémitisme, mais nous serons aussi très vigilants au suivi de son application, car force est de constater que beaucoup d’éléments de la loi Peillon n’avaient pas été mis en œuvre.

 

Et nous n’oublierons pas dans les mesures à mettre en place le volet sécurité dans les lycées publics ou privés, j’insiste sur ce point, parce que la sécurité d’un lycéen n’a pas de prix et je n’imagine pas la moindre discrimination sur ce terrain.

 

Ce débat nous aura aussi permis de savoir qu’une ligne sécurité existe bien dans le budget éducation mais qu’elle n’est pas identifiée comme telle. De même nous avons appris qu’une enquête sur la sécurité des lycées avait été commandée par le passé à un ancien directeur départemental de la sécurité publique  sans qu’aucune information ne nous aient été faite. Je demande que toute la lumière soit faite sur cette commande publique et que soit rendues publiques les préconisations auquel j’imagine cette enquête a donné lieu.

 

Vous le voyez, l’unité nécessaire et notre attitude responsable de ce matin ne remet pas en cause nos différences et le rôle de chacun dans cet hémicycle. Notre rôle d’opposants c’est d’être, certes constructifs, mais c’est aussi de ne rien laisser passer, contrôler et dénoncer le moindre écart de procédure, la moindre dépense inutile.

 

Oui, Monsieur le Président, chacun doit bien savoir que La Région n’est pas gouvernée par l’UMPS !

Oui, nous ne sommes pas l’UMPS, pas plus ici que dans le Doubs où vous nous appelés au secours au nom d’un front républicain qui vous sert d’alibi, mais qui n’est pas et vous le savez l’adversaire du FN, mais son meilleur allié. Vous êtes les principaux responsables de cette montée du FN parce que vos promesses impossibles n’ont pas été tenues. Où sont à votre avis les 9.000 voix qui manquent au 1er tour au candidat socialiste et quel message leurs adressez-vous ?

 

Alors de grâce, laisser vos appels à la morale de côté. Personne sur nos bancs ne votera jamais FN. Je ne voterai jamais FN, mais je n’introduirai aussi jamais de proportionnelle pour les faire rentrer à l’Assemblée Nationale comme vous l’avez fait en 1986 et comme François Hollande s’apprête à le faire en 2017. Ce ne sera alors pas 1, pas 3 FN, pas 35 mais un nombre bien plus dangereux pour le République. Prenez au moins si vous êtes sincère l’engagement de ne pas soutenir une telle mesure.

 

Oui la région est dirigée par le PS – PC - Vert que nous combattons, je l’ai dit, de façon constructive mais sans concession depuis maintenant plus de 10 ans !

 

Parce que oui notre gestion serait différente si nous l’avions dirigée durant cette période.

Parce que oui nous n’aurions pas augmenté les impôts des particuliers et des entreprises de 22% comme vous l’avez fait dès votre arrivée, contribuant à la perte de pouvoir d’achat pour les uns et à la baisse de compétitivité pour les autres.

Parce que nous n’aurions pas augmenté le taux des cartes grises de 85 % en 10 ans.

Parce que nous n’aurions pas porté la TIPP régionale au plafond autorisé, handicapant principalement les plus faibles.

Parce que nous n’aurions pas embauché, sans compter, plus de 250 personnes, hors transfert de compétence, alourdissant la capacité d’agir de la Région et la faisant au fil des ans passer d’une collectivité  de mission qu’elle était en 2004 à une collectivité de gestion.

Parce que nous n’aurions pas multiplié les antennes régionales à l’heure où le rapprochement des collectivités est un devoir

Parce que nous n’aurions pas pris en charge l’administration d’un hôtel comme celui de Fontevraud à plus de 300 000 euros la restauration de la chambre

Parce que nous n’aurions pas multiplié les subventions à moins de 3000 euros où l’instruction coûte plus cher que la subvention elle-même et qui s’apparente plus à du clientélisme.

Parce que nous n’aurions pas multiplié les voyages bien souvent inutiles pour l’économie régionale

Parce que nous n’aurions pas dépensé sans compter comme vous en communication parce qu’il vous faut absolument faire savoir tout ce que vous faites !

Alors au final me direz-vous c’est le résultat qui compte.

 

A vous entendre, à lire les articles de votre conférence de presse la gestion est parfaite.

Tout va très bien madame la Marquise.

Personne ne s’est interrogé l’espace d’une seconde si cette politique avait des résultats.

Personne ne s’est interrogé, par exemple, si le nombre de chômeurs avait diminué dans notre région.

Ou au moins que l’écart flatteur qui nous séparait de la moyenne nationale s’était maintenu.

Personne ne l’a évoqué et vous le savez bien parce que les derniers chiffres du chômage parlent d’eux même en Pays de la Loire il y a 304 500 demandeurs d’emploi catégorie A B C, c’est 56 % de plus que le jour de votre élection comme Président de Région quand la moyenne nationale pour la même période est de 49 %.

La Région a la 3ème plus forte hausse sur 1 an derrière la Corse et l’Aquitaine. Voilà un tweet que M. Clergeau s’est bien gardé de faire !

Voilà pourtant votre résultat. Mais cela vous l’ignorez, vous restez hors sol, l’autosatisfaction à laquelle nous avons assisté ce matin est indécente quand tant de Ligériens souffrent au quotidien, quand tant de Ligériens sont atteints par le chômage.

 

Et ne me dites pas que la Gauche vient d’arriver au pouvoir au niveau national et que c’est l’héritage !

Vous y êtes depuis 3 ans

Que la conjoncture est mauvaise

Jamais les facteurs extérieurs n’ont été aussi bons

Coût du Pétrole en baisse de 60%

Parité dollar/euro très favorable

Taux d’intérêt historiquement bas

Jamais nous rencontré un contexte si formidable lorsque nous étions au pouvoir.

Alors qu’aurions nous fait au moins depuis trois ans ?

Nous aurions poursuivi au niveau national les économies nécessaires pour limiter la baisse des dotations de l’ETAT que vous imposez aux collectivités alors que nous le savons tous, elles représentent 70 % des investissements de notre Pays.

Après avoir cassé l’investissement immobilier en le confiant à des écologistes irresponsables : 300 000 logements lorsque vous en aviez promis 500 000 ! Après avoir cassé la production industrielle qui est à son plus bas niveau depuis 1994

C’est l’investissement des collectivités qui est aujourd’hui stoppé et qui ne peut annoncer que de la décroissance !

Sans que cela ne semble vous gêner aux entournures par rapport à la position que vous aviez à l’époque lorsqu’il n’était question que de stagnation des dotations ! Mais heureusement  M Vaugrenard est parti avec son compteur !

 

Alors la Région tente tant bien que mal de combler cette baisse par de l’emprunt parce qu’elle croit encore le pouvoir. Mais l’Emprunt ne peut être et ne peut devenir la variable d’ajustement des finances de la Région. Comme le disait très justement l’ancien rapporteur général du budget du CESER lors de ses travaux, l’emprunt n’est pas un concept, il est bien réel et il va falloir le rembourser un jour au prix de sacrifices. Je laisserai mon ami Laurent Dejoie développer ce point.

Mais chacun aura pu constater en vous entendant Monsieur le Président, que vous étiez sur la défensive ce matin, tentant de défendre maladroitement un endettement excessif, non prévu qui pénalisera, quoique vous en disiez, les générations futures.

Oui vous êtes sur la défensive tentant de défendre une gestion laxiste et hasardeuse que nous dénonçons. 

Alors on sait que vous espérez un jour pouvoir lever de nouveaux  impôts pour combler cette dette mais après avoir réclamé cette possibilité à la Droite, vous êtes bien obligé d’admettre que  vos amis de gauche ne sont pas très pressés d’y répondre !

Oui Monsieur le Président, il y a une autre gestion possible qui ne remet pas en cause l’ambition que nous pouvons avoir pour notre territoire. Mais cette politique régionale ne peut trouver sa pertinence que si elle est mise en place en harmonie avec une politique nationale courageuse et qui refait confiance à l’entreprise seule créatrice de richesses pour notre pays.

Alors si rien ne vient il vous faudra bien faire plus d’économies que celles que vous tentez là aussi de nous faire croire !

Les dépenses de fonctionnement ne sont pas en baisse. Elles passent de 805 millions au BP 2014 à 819 millions pour 2015. Et surtout elles augmentent beaucoup plus vite que les recettes de fonctionnement 37 Millions d’impact cette année !

Ces dépenses ne sont pas plus réellement soumises à des actions de maîtrise. J'en veux pour exemple les dépenses de personnel. L'enveloppe destinée aux TOS ce qui n'est pas la moindre des dépenses de la région, plus de 90 millions d'euros, est en hausse de 5,5 millions.

Je veux stopper là les répliques habituelles. Non, nous ne voulons pas affaiblir le service assuré aux Lycéens. Non, nous ne voulons pas démembrer les effectifs des Lycées.

Mais simplement regarder les choses en face plutôt que de les dissimuler. Je lis que vous trouvez motif à des dépenses supplémentaires de TOS par l'ouverture de 3 lycées nouveaux. Votre rapport passe sous silence la fermeture simultanée de 2 lycées!  (Vial et Leloup-Bouhier).

En matière de formation, Monsieur Clergeau, jamais avare d'un tweet de satisfécit se vante de l'action régionale en matière de formation. Il oublie dans ce message d'indiquer que le montant consacré à la région en 2015 pour l'apprentissage est en baisse de 8,3 millions et qu'en conséquence on compte 1500 apprentis de moins que l'an passé!

Je note encore dans le domaine de la formation qu’il aura fallu la dernière année de votre mandat pour que les demandes légitimes de l’UIMM soient enfin globalement retenues  alors qu’un blocage inexplicable prévalait jusqu’ici. Vous vous en êtes  félicité M le président à l’occasion de vos vœux sans vous demander pourquoi cela n’a pas été fait avant !

En matière de politique transport, Sophie Jozan mettra en exergue votre imprudence à avoir trop privilégié le matériel au moment où les comportements évoluent, alors qu’il aurait certainement fallu anticiper  une participation aux  infrastructures.

Autres différences avec vous, nous pensons que vous avez manquez d’influence pour défendre les ligériens comme m le Driant a défendu les bretons. Ce n’est pas vous faire offense que de dire cela c’est un constat, pour le contrat de plan et nous y reviendront demain comme pour les Fonds européens dont nous avons désormais la gestion et qui sont là encore moins dotés pour chaque Ligérien que pour chaque Breton.

Et puisque vous avez choisi, ce qui nous semble pertinent de porter directement la gestion des fonds FEDER, je veux simplement par un exemple démontrer le parti pris de cette gestion : vous avez refusé d'engager la discussion avec  l'union régionale de la propriété immobilière qui souhaitait que les aides FEDER relatives au secteur du logement social soient aussi accessibles au logement privé comme d'ailleurs le prévoit le dispositif européen. Cela aurait été pourtant un levier intéressant pour l'emploi dans le secteur du bâtiment à un moment où comme je l’ai dit plus haut, la loi de Madame Duflot a naufragé ce secteur essentiel pour notre économie.

Et que dire des fonds européens des affaires maritimes et de la pêche (FEAMP) ou des dizaines de projets sont bloqués par l’inaction de l’Etat et des Conseils Régionaux, comme vient de le dénoncer notre Député Européen, Alain CADEC. Entrés en vigueur en mai 2014, sa mise en œuvre en France se fait toujours attendre. L’Etat socialiste reste incapable d’élaborer un programme opérationnel en collaboration avec les Conseils Régionaux. Des dizaines de projets d’investissement se trouvent ainsi bloqués, ce qui met en danger plusieurs entreprises de pêche.

Je veux enfin conclure ce bilan en disant que l'action ne nécessite pas forcément de dépenses. Même pour l'investissement!

J'en viens donc à l'aéroport du grand-ouest. Voilà un investissement prêt à réaliser par un opérateur privé, un investissement qui va générer des milliers d'emplois. Voilà un projet qui a patiné tout au long de votre présidence Monsieur Auxiette, prisonniers êtes-vous, comme vos amis socialistes au gouvernement d'un mauvais accord avec les Ecologistes ici dans l'hémicycle, au Parlement et jusqu'à la tête de l'Etat.

Tous les arguments écologistes ont cédé devant les tribunaux et les indications chiffrées du trafic de l'actuel aéroport démontrent sa saturation : 40.000 mouvements d'avions en 2010, 48.000 en 2014, le cap de 4 millions de passagers franchi!

 

Le problème c'est donc bien la gauche qui amplifie les difficultés au lieu de les résoudre, qui a tellement augmenté les impôts au plan local, départemental, régional, national que l'économie est exsangue, les entreprises hors-jeu de la compétitivité. Ni les subventions que vous proposez ni le CICE que vante l'Etat ni même la mini-réforme de Monsieur Macron dont l’impact est estimé à 0,1%de croissance n’y changeront rien!

La situation est tellement catastrophique que vous les socialistes perdez même de vue votre propre parti. Ainsi, Monsieur Clergeau vous félicitez vous, toujours dans vos tweets de la victoire de Syriza que vous qualifiez de bonne nouvelle ! N'avez-vous pas oublié le score du PS grec qui était concurrent de Syriza: 4% voilà le score du PS en Grèce. Peut-être est-ce cela la bonne nouvelle si cela préfigure votre score aux prochaines élections dans notre région!

Voilà je l’ai dit et crois en avoir fait la démonstration nous ne sommes pas et nous ne serons jamais l’UMPS ! Et Voilà pourquoi et pour la 10ème fois consécutives nous ne voterons pas ce Budget en espérant que cela sera bien la dernière fois !

 

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4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 17:40

La salve organisée des élus socialistes contre Bruno Retailleau est aussi cynique qu'hypocrite !

Parce qu'ils espèrent toujours que la droite républicaine va tomber dans le panneau de l'UMPS, afin de favoriser la croissance du FN.

Tout le monde sait que cette partielle n'aura aucune conséquence sur la majorité à l'Assemblée Nationale et que la République n'est pas en danger. La ficelle est un peu grosse.  Elle rappelle surtout tout le mal que s'était donné François Mitterrand pour faire rentrer le FN au Parlement en y introduisant non pas 1, mais 35 députés Front National ! C’est sous la gauche mitterrandienne et hollandaise que le FN entre à l’Assemblée Nationale !

L'UMP héritière du Gaullisme n'a pas de leçon à recevoir sur ses valeurs républicaines d’une gauche qui n’hésite pas à s’allier avec l’extrême gauche. Il faut des voix crédibles comme celle de Bruno Retailleau pour porter et lutter efficacement contre le FN et non des cris d’orfraie ! Que fait la gauche pour reconquérir les électeurs qui se sont détournés d’elles pour voter FN ?

Quant au Président de la Commission Développement et activités économiques du Conseil Régional qui se rêve en sauveur de la République en danger, qu'il commence donc par sauver nos emplois en danger dans les Pays de la Loire (+109.000 chômeurs en 10 ans de socialisme régional).

 

François Pinte, Président du groupe UMP au Conseil Régional des Pays de la Loire et les Conseillers Régionaux du groupe UMP.

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 16:10

Communiqué de presse de François Pinte et Franck Louvrier

 

Nantes, le 21 novembre 2014

 

Trop c'est trop!

La gendarmerie du bourg de Sautron (périphérie de Nantes) a été attaquée ce matin vers 9 heures par une quarantaine de délinquants provenant de la "Zone A Défendre" de Notre-Dame-des-Landes. Fumigènes, bombes de peinture, actions violentes ont été déplorés à l'heure où les parents conduisent leurs jeunes enfants aux écoles situés à proximité.

Trop c'est trop! Lorsque les forces de l'ordre subissent la menace répétée de ces "Zadistes", lorsque la population civile est soumise au risque !

Il faut que tous les élus républicains, même ceux qui ont "la haine à la commissure des lèvres" se désolidarisent de manière définitive de ces délinquants et s'associent à notre demande d'évacuation immédiate de la "ZAD" de Notre-Dame-des-Landes.

François Pinte,

Président de l'UMP 44 et du groupe UMP du Conseil Régional

et

Franck Louvrier, Conseiller Municipal de La Baule-Escoublac,

Conseiller Régional qui a déposé un vœu visant à l'évacuation de la ZAD,

 

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