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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 09:42

En refusant de signer le contrat de campagne presse qui devait le lier à la Région, le groupe Ouest-France invoque ses conditions générales de vente et exclut ainsi de devenir l’otage d’un message politique.

Les élus du groupe UMP se félicitent de cette décision.

Voici la preuve objective que Jacques Auxiette franchit la ligne qui sépare la communication régionale de la propagande politique, aux frais du contribuable.

Monsieur Auxiette s’honorerait en renonçant définitivement à cette dépense inutile et polémique que nos concitoyens ne peuvent comprendre par ces temps de crise. Il est encore temps !

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 10:37

Nouveau mandat mais toujours même sectarisme du Président de la Région à l’occasion de sa conférence de presse de lundi dernier. Refusant d’admettre l’intérêt de la réforme territoriale et dénonçant la suppression de la taxe professionnelle (TP) qui, au moment même où se joue la reprise donne aux entreprises françaises les moyens de se battre à armes égales avec leurs concurrents étrangers, Jacques Auxiette ressort son  alibi du désengagement de l’Etat.

Ces déclarations sont fausses et expriment un parti pris partisan. La réalité est toute autre et se traduit en quelques chiffres :

- La part des dotations de l’Etat dans le budget régional représente 419, 77 millions d’euros en 2010, hors compensation de la TP qui sera versée à l’euro prêt comme s’y est engagé l’Etat. Les dotations de l’Etat représentent donc 30% des recettes réelles de la Région en 2010.

Où est le désengagement ?

Au lieu de se concentrer sur les recettes de la Région des Pays de la Loire, Jacques Auxiette  devrait s’interroger sur les dépenses  et plus particulièrement  les dépenses de fonctionnement. Et s’il fait preuve d’un peu de réalisme et de responsabilité, il optera enfin  pour une gestion plus respectueuse de l’argent public.

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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 18:50

Monsieur le Président, Mes Chers collègues,

Jamais notre région n’aura connu pareil drame humain sans doute depuis la seconde guerre mondiale.

Jamais aucun d’entre nous n’aurait pensé qu’un tel drame puisse se produire au 21ème siècle ou plus exactement qu’il puisse provoquer autant de perte humaine.

Face à ce drame nos pensées vont bien sûr aux familles que toute une région, que toute une nation soutiendra dans la peine demain à Luçon.

Ce drame nous ramène à beaucoup d’humilité face à la nature, face aux éléments qu’une conjonction de circonstances certes a provoqué mais qui nous ramène aussi à la certitude que l’exceptionnel peut toujours se produire.

Ce drame nous place nous tous élus, quelles que soient nos étiquettes ou nos fonctions face à nos responsabilités et nous oblige.

Ce drame oui nous oblige à tous ensemble agir pour que jamais de tels évènements puissent, je ne dis pas se reproduire, mais bien ne plus entraîner de pareilles conséquences humaines.

Oui cette situation par respect vis-à-vis des victimes nous oblige tous à un comportement irréprochable et à écarter toute polémique. Christophe Béchu présent en Vendée dès 8 h 00 dimanche matin a suspendu dans cet esprit sa campagne ce que vous avez également décidé de faire Monsieur le Président.

Dès lundi après-midi nous étions ensemble à la Roche sur Yon pour travailler sur le projet de mesures qui est présenté ce soir par l’ensemble des formations politiques et qui sera donc mis en œuvre et c’est cela l’important quelle que soit la majorité qui sortira des urnes le 21 mars prochain.

Ce plan doit et sera mis en œuvre avec les deux départements touchés et les services de l’Etat afin d’optimiser nos actions respectives et d’éviter tout doublon.

Au-delà de ce plan utile et nécessaire je souhaite à mon tour saluer le formidable élan de solidarité des habitants des secteurs touchés et qui témoigne s’il en était besoin des valeurs humaines et de générosité qui animent nos concitoyens.

Je tiens également à rendre hommage aux différents personnels des collectivités locales ou des services de l’Etat qui depuis 72 heures ne ménagent ni leur peine ni leur temps pour secourir les populations sinistrées. Nous en avons tous été témoins. Leur courage et leur dignité nous obligent encore plus à être à la hauteur des évènements et des attentes de nos concitoyens.

Je vous remercie.

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 17:24

Monsieur le Président  mes Chers Collègues,

 

Nous voici donc rendus à la dernière session de votre mandat où vous nous présentez votre dernier budget.

 

Le temps vous aura sans doute paru bien  court.

Il nous aura quant à nous paru bien long, vous vous en doutez !

 

L’heure du bilan a donc sonné et c’est enfin l’occasion de le dresser.

Et alors que vous vous noyez dans une autosatisfaction toujours suspecte, comme vous l’avez fait à l’occasion des orientations budgétaires, de façon tout de même indécente lorsque l’on connaît la situation économique de notre Région, nous le dresserons sans aucune concession.

 

-Le premier reproche que je vous ferai Monsieur Auxiette c’est de ne pas avoir su créer les conditions d’un débat serein au sein de cet hémicycle.

C’est incontestablement le premier rendez-vous raté de votre Présidence.

Certes vous n’aviez pas vocation à devenir le Président impartial que l’on trouve dans d’autres Assemblées, puisque vous cumulez cette fonction avec celle de Président de la majorité Régionale, mais au moins auriez-vous pu, dans la droite ligne de vos prédécesseurs, puisque vous les avez tous connus depuis la création de la région, préserver ce climat serein et constructif qui avait toujours prévalu jusqu’alors.

 

Au lieu de cela, vous avez préféré agresser votre opposition parfois jusqu’à l’injure, en n’hésitant pas à lâcher certains de vos collègues, comme dans l’arène de la politique politicienne.

 

Pas une seule fois je ne vous ai vu les interrompre pour retenir leurs invectives, même lorsqu’ils allaient jusqu’à insulter de façon personnelle votre propre prédécesseur, Jean-Luc Harousseau.

 

C’est à une majorité, Monsieur le Président, de créer les conditions d’un bon climat de travail et seul son Président peut en être le garant, en usant de son autorité pour veiller à ce que son opposition soit respectée.

 

On ne retiendra pas cela de vous Monsieur Auxiette.

Ce fut votre premier échec.

 

Cette posture vis-à-vis de votre opposition a été la même, chacun a pu s’en rendre compte, vis-à-vis du Président de la République Française et de son Gouvernement pourtant élus démocratiquement en 2007 après votre propre élection.

 

C’est bien là votre seconde erreur, celle de vous être systématiquement opposé à toutes les mesures mises en place par la majorité nationale comme si, parce qu’elles venaient de l’autre camp, elles ne pouvaient par définition pas être utile à notre pays.

 

Et comme si cette opposition systématique à la rénovation de notre pays ne suffisait pas, vous avez instrumentalisé notre Assemblée Régionale pour en faire un contre pouvoir permanent.

Une sorte d’Assemblée Nationale des Pays de la Loire,

 

Le 2 avril 2004 à l’occasion de votre discours d’installation vous aviez dédié votre victoire à Lionel Jospin en inscrivant ainsi votre action dans la lignée de son parcours.

La vérité, c’est qu’à l’heure du bilan, votre action et vos gesticulations, en particulier en matière de communication, se sont plutôt inscrites sous l’influence de votre nouvelle égérie de la Région voisine : Ségolène Royal.

 

Et alors que celle-ci se fourvoyait dans un discours de façade et d’apparence, elle vous a tous entraînés dans son sillage. Oui, dans toutes vos attaques contre l’Etat, on se demande ce que vous avez fait de l’héritage républicain de Lionel Jospin ?

 

Comment peut-on toujours dire : « c’est la faute de l’Etat », « l’Etat n’a qu’à », en oubliant qu’il n’y a pas deux France, mais une France, dont les Pays de la Loire font partie ?

En oubliant qu’il y a peut être des transferts pertinents, des stratégies qui peuvent être partagées dans la répartition des compétences.

 

Je prends l’exemple emblématique du transfert des TOS qui a été un des faits marquants de cette mandature.

Et bien votre première réaction a été de vous y opposer, votre seconde de dénoncer les coûts de ce transfert, la troisième de créer une commission d’évaluation des coûts et au final vous avez bien du vous en occuper. Ce débat était donc inutile. Inutile d’abord, parce que nous avons toujours été solidaires des dépenses supplémentaires engagées par la région, au-delà de la simple compensation pour un statut plus respectueux de ces agents en particulier en matière de santé. Inutile, parce que nous savions bien que des fonctionnaires territoriaux mieux traités rendraient un meilleur service public.

 

C’est donc bien aussi une avancée sociale que personne ne remet aujourd’hui en cause et je suis heureux de vous avoir entendu à l’occasion de vos vœux avouer du bout des lèvres que c’était donc une bonne mesure gouvernementale.

 

Je crois que vous direz la même chose demain lorsque la reforme de la taxe professionnelle entrera en application. Et alors que vous vous agitiez déjà sur ses conséquences budgétaires, le Ministère de l’Economie et des Finances a publié sur son site un tableau prouvant que la Région serait en théorie bénéficiaire de cette réforme avec un excédant de près de 9 M€ d’euros qui rentrera dans le fond national de garantie individuelle des ressources.

 

Une fois de plus vous avez crié avant d’avoir mal !

Vous avez tenté de faire croire qu’il y aurait des impôts nouveaux pour les ménages, ce qui est faux !

Et bien vous verrez que cette réforme courageuse qui doit permettre de sauver une partie de notre industrie se passera aussi bien pour les collectivités qui auront toute l’année 2010 pour réfléchir avec l’Etat à la pérennisation d’une partie de leur autonomie de ressources.

 

Cette attitude a été la même vis-à-vis de la réforme des universités qui a permis leur autonomie et que personne ne remet plus en cause non plus aujourd’hui. Et il est regrettable que vous n’ayez pas su encourager la synergie entre nos différentes pôles universitaires pour leur permettre de réussir les concours lancés par l’Etat et ainsi bénéficier des plans de réserve aux campus aidés.

 

Cette posture devait forcément avoir des conséquences sur les actions de votre politique.

Parce que l’aveuglement, les certitudes et parfois l’arrogance ne peuvent conduire à la construction d’un projet politique serein, mûri, impartial et donc s’adressant à l’ensemble des Ligériens en évitant de les monter, comme vous n’avez cessé de le faire, les uns contre les autres.

 

Cette posture bête et méchante et si peu crédible aux yeux d’un peuple qui, même en Pays de la Loire, a majoritairement convenu de la nécessité du changement à l’occasion des élections présidentielles, démontre que vous n’avez pas vu que la politique a changé et que vous incarnez définitivement la politique du passé.

 

La crédibilité politique vient aujourd’hui des élus qui sont capables de courage dans leur action et pas toujours de se satisfaire de la démagogie si tentante de dire toujours non aux efforts et oui à une dépense même injustifiée.

 

François Fillon, un autre de vos prédécesseurs, incarne bien aux yeux des Français ce courage politique et il nous y invite tous lorsqu’il appelle à un pacte social sur la pérennisation de notre système de retraite par répartition.

 

Et nous avons tous bien cru pendant 24 heures que la gauche enfin y parvenait dans la bouche de martine aubry avant que les vieux éléphants ou les vieux démons la corrigent. Non décidemment vous êtes incorrigibles !

Et bien c’est bien pour ce courage et ce langage de vérité que les Français l’apprécient chaque jour un peu plus.

 

L’homme politique doit savoir faire des choix, doit s’avoir dire non. Il doit savoir, en dehors des périodes électorales, composer avec son opposition et ses partenaires institutionnels, même s’ils ne sont pas de son bord. Alors, et alors seulement, il gagne en crédibilité en particulier pour obtenir le soutien sur les grands projets de son territoire.

 

Et c’est bien là le troisième échec de votre mandat. Et il découle du second.

Car lorsque l’on combat systématiquement l’Etat, il ne faut pas s’étonner alors de n’avoir pas su créer les conditions spontanées de la confiance nécessaires au montage des grands projets régionaux. Je crois à l’engagement personnel, quelque soit l’étiquette politique, d’un chef de l’exécutif, je crois à sa capacité de persuasion .Force est de constater que vous avez là aussi échoué. Et vous n’avez pu, au fond, vous inscrire uniquement dans des projets que nous avions nous même initiés que ce soit le cyclotron lancé par Jean-Luc Harousseau, les pôles de compétitivités organisés par notre Gouvernement, ou encore le tram-train défendu par Michel Hunault.

 

Rien de grand et d’efficace sur le développement de l’Interland du port, rien de grand et d’efficace sur le rail, Nantes est toujours deux fois plus lent à relier Rennes en train qu’en voiture !, ou sur le fret, rien de grand et d’efficace sur l’énergie, rien de grand encore sur le haut débit pour lequel vous n’avez même pas su conserver le partenariat efficace avec la Bretagne qui nous dépasse désormais largement comme maintenant beaucoup de régions .

 

Rien de grand sur les CTU devenus dotations de « guichet », sans aucune ligne directrice Régionale, une sorte de DGF supplémentaire déguisée, saisie comme une aubaine par les pays mais faisant perdre à la région une occasion d’influer sensiblement dans un domaine choisi.

 

Et c’est tout de même bien là le paradoxe de votre Présidence, de sans cesse accuser l’Etat de ne pas vous donner assez, alors que vous n’avez cessé de vous éparpiller sur des compétences qui n’étaient pas les nôtres.

Cela accentuant la confusion de nos concitoyens dans la compréhension de la répartition des compétences entre les collectivités.

Et c’est bien une des raisons qui a poussé notre Gouvernement à proposer une loi pour la rationalisation de l’organisation territoriale. Qui n’est pas comme vous le dites une recentralisation, mais au contraire une rationalisation de la décentralisation, en affectant à chaque échelon une responsabilité, et en rendant au gouvernement, issu du suffrage universel, donc garant de l’intérêt national, la compétence générale.

Cette rationalisation nous l’engagerons dès cette année avec les collectivités volontaires si nous sommes élus en mars prochain.

 

4ème erreur de votre mandature : vous avez préféré la parole à l’action.

Et vous en avez fait le fil conducteur de votre présidence.

Oui, votre mandat aura plutôt été marqué par le verbe, la discussion, celle de ces plans dont la mise en action attend toujours, de ces interminables assises qui n’ont en définitive rien donné de très original, convenez-en.

Discussion de l’agenda 21 arrivée la dernière année de votre mandature, comme l’ultime et coûteux aveu (plus d’1 million €) d’une inefficacité ou d’un manque réel de volonté politique. Où il ne sera pas question de Notre Dame des Landes. Est-il tabou de parler de ses dessertes au sein de  votre majorité ? Rien sur la coordination des agendas 21 sur le territoire, rien sur la production énergétique électrique et ce, lorsque l’on connaît notre dépendance territoriale. Rien sur une éventuelle centrale solaire comme le Grenelle invite toutes les régions à le faire.

 

Et je ne parle pas de ces multiples assemblées que l’on réunit pour un oui ou pour un non au gré de l’actualité et qui au final coûtent à la collectivité plus qu’elles ne rapportent en idées, en projets concrets.

 

Nous croyons, en ce qui nous concerne, que la concertation se fait de façon naturelle au contact des citoyens que nous retrouvons quotidiennement dans nos missions et qu’il n’est point besoin de toujours vouloir l’organiser, sauf à vouloir l’instrumentaliser.

Pour nous le temps fort du débat c’est aussi la campagne électorale. C’est le temps des consultations et des engagements.

 

Après doit venir le temps de l’action et non celui de nouvelles et interminables discussions synonymes d’immobilisme.

 

Voilà pourquoi nous opposerons à votre slogan « la gauche en action » somme toutes assez peu crédible aujourd’hui, celui « d’agir vraiment ».

 

5ème erreur : votre retard impardonnable dans le lancement du Plan de Relance Régional, démarré 9 mois après celui du Gouvernement. Cette erreur est d’autant plus coupable que vous saviez parfaitement qu’un tel plan prend du temps à montrer ses effets. Nous vous avions pourtant sensibilisé sur la nécessité d’un plan d’actions Régionales,  nous vous avions même offert l’unité régionale sur ce sujet dès le mois de septembre 2008.

 

Et c’est toujours dans cet esprit constructif que nous avons voté le plan enfin présenté 9 mois plus tard. Mais que de temps perdu, que de conséquences humaines et sociales qui auraient sans doute pu être évitées ou du moins atténuées. Je me souviens qu’en 2007, année de forte croissance vous vous targuiez d’avoir un taux de chômage très inférieur à la moyenne nationale et ce, vous le disiez, naturellement grâce à votre action régionale. Je constate, moi, que l’écart d’un point  et demi de moins de chômeurs que nous avons toujours eu historiquement en Pays de la Lire est en train de fondre depuis le début de la crise puisque nous ne sommes plus qu’à un petit point d’écart  avec le niveau national. Mais sans doute est ce, cette fois-ci, à vos yeux, de la faute du Gouvernement.

 

Et au final, la vérité c’est que nous sommes déçus, déçus  de vous avoir fait une seule fois confiance dans ce mandat car en pratique ce plan, si brillamment présenté en terme de communication, se révèle dans son application beaucoup moins prometteur. Car à la vérité, au delà des mises en scène, des effets d’annonce, qu’elle ne fut pas notre stupéfaction de constater à l’occasion des présentations des Orientations budgétaires que vous aviez programmé pour votre Budget 2010 moins d’investissement qu’en 2009, sans que d’ailleurs cela ne vous pose le moindre problème de cohérence ! J’allais dire de conscience. Les 256 M€ annoncés se sont dissous dans un budget annuel classique.

Tout vous est donc permis en termes d’hypocrisie.

 

La vérité c’est que votre budget 2010 n’est pas sincère. Vous manipulez les chiffres pour leur faire dire ce que vous voulez. Vous faites l’addition des budgets d’investissement traditionnels et vous faites croire qu’ils sont exceptionnels. Or la vérité c’est que le plus souvent ils baissent comme c’est le cas dans le domaine de l’éducation qui perd en 2010 près de 10 M€ dans la construction et travaux des établissements publics.

 

Et au final votre plan pluriannuel 2006 2010 d’investissement enregistrent de votre aveu même 2 ans de retard.

 

Là aussi par manque d’anticipation et de réelle volonté politique d’orienter vraiment et pas seulement en le disant, notre budget vers l’investissement.

 

Et que penser de votre emprunt Régional qui vient au final essentiellement financer des lycées qui étaient déjà programmés dans le plan pluriannuel donc bien avant la crise ! Est-ce à dire qu’il n’aurait pas vu le jour sans cet emprunt qui s’apparenterait alors à de la cavalerie budgétaire.

 

Emprunt par ailleurs que le contribuable ligérien paiera plus cher que si vous l’aviez souscrit sur les marchés financiers, comme nous vous l’avions suggéré. En fait, la vérité c’est que cet emprunt apporte juste un peu d’argent frais que vous n’aviez plus, et ceci nous le savons bien parce que vous dépensez beaucoup trop en termes de fonctionnement en tous genres.

 

Mais je laisse le soin à notre excellent collègue Daniel Augereau, qui n’a cessé depuis mars 2004 de mettre en exergue vos erreurs et de dénoncer vos gaspillages de revenir sur le fiasco financier de votre mandature. Daniel Augereau auquel chacun comprendra que je souhaite ici rendre au nom de mon groupe un hommage particulier pour avoir été le garant  des réalités budgétaires en dénonçant et démontant tous vos artifices, toutes vos procédures pour cacher des réalités financières moins glorieuses que vous ne voulez le faire croire. Vos quolibets à son égard n’auront été qu’une parade irrespectueuse pour dissimuler votre gêne et refuser d’admettre la réalité.

 

Et de là vient votre 6ème erreur, celle de n’avoir pas été fidèle à l’engagement social que vous pouviez légitimement porter.

 

Mais être social ce n’est pas simplement donner de l’argent ni même à ceux qui en ont le plus besoin.

 

C’est aussi surtout être respectueux de la dépense publique et ne rien engager surtout durant une période de crise comme celle que nous traversons, des dépenses qui ne revêtirait pas un caractère absolument utile et donc compréhensible par nos concitoyens. Et force est de reconnaître que vous n’avez pas été fidèle à cet engagement. Par exemple lorsque vous avez décidé de voyager aux frais réels.

Par exemple lorsque plus de 6 élus, dont vous-même Monsieur le Président, ont voyagé en moyenne un mois par an durant les 5 dernières années qui viennent de s’écouler.

Par exemple lorsque vous dépensez plus de 18 Millions d’euros par an en communication, le plus souvent non pas pour la Région mais pour vous faire connaître.

 

Immorale encore votre attitude lorsque vous jouez sur les dates électorales de la République pour lancer une dernière campagne vous mettant en scène avant que le slogan ne soit repris par le parti socialiste comme un ultime aveu de votre cynisme et de votre hypocrisie.

 

Votre 7ème  erreur : Mais au fond elle vous résume, c’est que tout chez vous n’est qu’idéologie.

Lorsqu’il faudrait du pragmatisme, de la concertation, de la souplesse, de l’analyse, lorsqu’il faudrait reconnaître parfois ses erreurs.

Idéologie pour le lycée de Beaupreau. La question d’une construction méritait d’être posée et nous en avions soutenu le principe au nom de la pluralité.

Mais alors que toutes les enquêtes montrent que sa réalisation mettra en danger le réseau des établissements publics et privés existant déjà aux alentours, vous prenez la décision, envers et contre tous, de le poursuivre, là aussi beaucoup d’argent public en jeu qui risque par votre entêtement d’être jeté par la fenêtre.

Idéologie et sectarisme envers le personnel dont vous avez fait preuve dès le début du mandat avec des conséquences humaines parfois très lourdes dont vous n’aviez que faire.

 

Et c’est l’occasion pour moi de saluer et de remercier le personnel de notre Région, pour leur travail durant ce mandat.

 

Je veux leur dire qu’ils n’ont rien à craindre d’une future alternance pour peu qu’ils en acceptent et en respectent le principe. Nous avons toujours su respecter par le passé les convictions personnelles de chacun, ce qui ne fut incontestablement pas le cas durant cette mandature.

 

Notre seule exigence sera professionnelle que chacun en soit bien conscient.

 

Voilà vos 7 erreurs Monsieur Auxiette : une présidence partiale et intolérante, une opposition systématique au Gouvernement de la République, une incapacité à défendre de grands projets, la parole et l’apparence plutôt que l’action, le manque d’anticipation face à la crise, l’immoralité de la dépense publique, tout ceci couronnée par une idéologie exacerbée Voilà vos 7 erreurs, Monsieur Auxiette, qui sonnent un peu comme les sept péchés capitaux de votre présidence. Elles l’ont imprégné et en ont montré les limites.

Et voilà aussi sans doute pourquoi chacune des composantes de votre majorité souhaitent aujourd’hui reprendre sa liberté. Comme le nécessaire et légitime besoin de prendre ses distances, de ne pas tout cautionner en un mot de se désolidariser d’un bilan qu’ils tenteront jusqu’à demain soir de défendre avant de s’empresser dès lundi matin en rentrant en campagne de l’attaquer pour marquer leur différence.

 

Et je souris Monsieur Auxiette lorsque je vous entends vouloir faire croire que votre liste de premier tour est unie en débauchant tous les recalés des listes concurrentes à la vôtre. Mais avez-vous au moins prévenu tous ceux qui vont à la soupe du premier tour que vous n’aurez pas de gamelle à donner à tous pour le second. En réalité votre majorité a volé en éclat sur l’autel de l’usure du pouvoir.

Demain la campagne s’ouvre enfin. Nous proposerons aux concitoyens de notre région de tourner la page « Auxiette », incarnant la politique du passé, ne se référant à l’occasion de ses vœux qu’à Pierre Mauroy, tout un symbole, pour ouvrir et se projeter avec ambition avec celui qui incarne pour nous l’avenir de cette région : Christophe BECHU. Son âge, 35 ans, son expérience déjà importante à la tête d’une grande collectivité de la Région, le Maine et Loire et sa réussite comme en témoignent les chiffres suivants :

 

-          1er département de France doté d’un plan départemental de l’habitat,

-          2ème département de France pour l’installation des jeunes agriculteurs (le Maine et Loire est le 5ème département agricole de France),

-          1er département de la région, 2ème département de France à se doter d’une société d’économie mixte dédiée au développement des énergies renouvelables,

-          1er département de France en capacité d’accueil pour les personnes âgées,

-          le 96ème département de France en montant d’impôt départemental.
 

Son pragmatisme, son écoute, son respect des autres et en particulier des plus fragiles comme il l’a démontré à la tête du Groupement d’intérêt public Enfance en Danger, enfin sa forte capacité de persuasion font de lui le meilleur des candidats possibles pour faire franchir un cap à notre Région.

 

Il saura nous préparer, j’en ai la conviction aux défis qui nous attendent : en matière économique, environnementale, d’aménagement du territoire et de formation.

 

Et les ligériens en lui accordant leur confiance démontreront leur foi en l’avenir.


pdf bp 2010 Cliquez ici pour visualiser le diaporama présenté lors de nos interventions

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 06:41

La ville de Nantes, Nantes Métropole, le Conseil général de Loire-Atlantique et le Conseil régional des Pays de la Loire viennent d’annoncer une mutualisation de leurs moyens et un renfort des dispositifs existants afin d’accompagner vers l’emploi les jeunes et les bénéficiaires du RSA.

 

Les élus d’opposition réagissent  à une annonce qu’ils jugent démagogique, et dans laquelle les collectivités de gauche  s’approprient des actions mises en place depuis un an dans le cadre du plan de lutte gouvernemental contre la crise et financées par l’Etat.

 

Ils regrettent que ces mêmes élus de gauche aient attendus le mois de septembre 2009, soit un an après le début de la crise, pour saisir l’occasion qui leur était offerte.

 

Ils rappellent que les contrats aidés sont des contrats de travail pour lesquels l'employeur bénéficie d'aides, qui peuvent prendre la forme de subventions à l'embauche, d'exonérations de certaines cotisations sociales, d'aides à la formation. Ces contrats sont financés à 90% par l’Etat.

Ils rappellent également  qu’aujourd’hui l’action du gouvernement vise à une montée en charge des mesures déjà en place dans le cadre du plan de mobilisation pour l’emploi des jeunes:

-          Renforcer l’apprentissage. Objectif : 320 000 apprentis entre le 1er juin 2009 et le 1er juin 2010

-          Soutenir le développement du contrat de professionnalisation. Objectif : 170 000 contrats de professionnalisation entre le 1er juin 2009 et le 1er juin 2010

-          Favoriser l’embauche des jeunes dans le secteur marchand grâce au contrat initiative emploi. Objectif : 50 000 jeunes supplémentaires en contrats initiative emploi au second semestre.

-          Utiliser les contrats aidés du secteur non marchand pour permettre aux jeunes d'acquérir une première expérience et des compétences transférables dans le secteur privé. Objectif : 30 000 recrutements au second semestre 2009.

-          Développer les Ecoles de la deuxième chance. Objectif : 7200 jeunes supplémentaires dans les Ecoles de la deuxième chance en 2009 et 2010.

 

Par ailleurs, en 2005, Jacques Auxiette promettait 3000 emplois-tremplin en 3 ans. On est aujourd’hui bien loin de ce nombre, et avant d’annoncer de nouvelles créations, le président de la région aurait mieux fait d’assurer ceux déjà promis.

 

Une fois de plus, nous regrettons que la gauche locale joue l’opposition systématique à la politique gouvernementale plutôt que de jouer l’indispensable complémentarité des actions en période de crise.

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 14:30

Si nous nous sommes positionnés pour le principe d’un emprunt qui permette de lutter contre la crise en favorisant des investissements pérennes et utiles, nous nous interrogeons aujourd’hui sur les modalités arrêtées par la gauche pour cet emprunt public.

Il est tout d’abord regrettable que, dans le contexte de crise, on ait mis les élus de l’opposition une nouvelle fois devant le fait accompli. Les associer à la pertinence finale de cet emprunt et à ses modalités aurait sans doute permis d’éviter quelques erreurs.

En effet, les modalités d’appel d’offres de l’emprunt régional, négocié auprès de Natixis, n’ont fait l’objet d’aucune communication. Aucun élément n’a été fourni en particulier sur les dossiers des 5 autres banques supposées avoir répondu négativement pour financer la région. Plusieurs représentants régionaux de grandes banques nationales nous ont fait part de leur étonnement de ne pas avoir été consultés.

En l’état, le dossier pose question :

-          concernant le souscripteur, il est regrettable qu’aucune clause de liquidité permettant aux petits porteurs de pouvoir se retirer avant le terme des 6 ans  n’ait été intégrée. Mais sans doute est-ce la conséquence du choix de la banque retenue. Par ailleurs, au delà de l’attrait des 4% annoncés, Jacques Auxiette s’est bien gardé d’informer les particuliers qu’à priori les titres ne pourraient être retenus dans le cadre d’une assurance vie, ce qui veut dire que le souscripteur devra s’acquitter d’un prélèvement forfaitaire de 18% et des prélèvements sociaux de 12,1% .

Le rendement net du placement proposé par la région des Pays de la Loire s’établira donc probablement à 2, 79%, sans parler des frais de garde de 0,3% en moyenne que pourraient appliquer les banques.

-          Concernant le contribuable : il est de notre devoir de nous interroger sur le coût de cet emprunt. Surtout lorsque l’on sait que 1,5 % de la souscription sera versée aux banques opératrices et que dans le coût global de cette opération, la part du budget communication doit être au moins de 0,5%.

Cette opération est d’autant plus discutable que la Banque Centrale Européenne prête aux établissements bancaires aujourd’hui à un taux de 1 % ce qui aurait permis à la région d’emprunter auprès des banques à environ 3%. Il est donc évident qu’un emprunt direct aux banques aurait été beaucoup moins onéreux pour le contribuable ligérien.

 

Au final l’opportunité pour Jacques Auxiette de faire un coup de « COM » aura prévalu sur l’intérêt général des ligériens.

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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 19:54

Monsieur le Président,

 

Un jour où je m’offusquais de vous voir utiliser cette enceinte pour faire de la politique nationale et critiquer grossièrement le gouvernement, vous m’avez dit, « moi monsieur Pinte, je fais de la politique ».

 

Et bien j’ai retenu la leçon, et permettez-moi, à mon tour en ouvrant le débat, de faire un peu de politique.

 

En vous disant d’abord notre satisfaction de voir que la politique Européenne du Président de la République a été approuvée par les habitants de notre Région comme ils avaient majoritairement voté pour lui à l’occasion de l’élection présidentielle.

 

Tous ceux qui ont voulu mettre sur le dos du Président de la République les problèmes que nous rencontrons en ont été pour leurs frais et le vote sanction s’est retourné contre ceux qui le prônaient.

 

Je me souviens de votre arrogance, de celle dont votre majorité a fait preuve depuis votre élection, session après session. Des leçons que vous n’avez cessé de nous donner allant parfois jusqu’à l’injure.

Je crois qu’il est désormais temps pour vous de ranger votre arrogance car la meilleure façon de servir nos concitoyens c’est l’humilité et de proposer aujourd’hui aux français une opposition nationale constructive.

 

Inspirez-vous donc de celle dont nous avons fait preuve à l’occasion de la dernière session en votant votre plan de relance tout en y apportant des critiques, justement constructives.

 

La stratégie du parti socialiste qui a voulu faire de l’anti Sarkozysme s’est traduite par une déconfiture.

 

Les français ne vous ont pas suivis, ils ont préféré la pertinence et le courage de ceux qui s’engageaient dans un discours de vérité et d’ouverture et de ceux qui ont parlé d’Europe.

 

Oui ceux qui ont gagné aux élections européennes sont ceux qui ont parlé le plus d’Europe. Ce fut le cas pour « Europe Ecologie » dont le succès révèle l’importance pour les français de la cause environnementale et la compréhension nationale qu’elle a encore plus de pertinence si elle est traitée au niveau européen.

 

La majorité présidentielle a elle aussi gagné ces élections et c’est évidemment pour nous la reconnaissance du travail accompli par le Président de la République à l’occasion de la présidence Française de l’Union Européenne.

 

Et bien ce succès national et ce succès régional (la majorité présidentielle arrive en tête dans les 5 départements de la région) nous les portons sans arrogance (et je ne parlerai pas de nos petits bonheurs …) et avec gravité parce qu’ils nous obligent avant tout,  encore plus au regard des enjeux qui se dressent devant nous et qui sont au-delà de nos différences, nos défis communs : défis de la crise économique, défis du réchauffement climatique. Deux thématiques qui sont bien vous le voyez au fond à l’ordre du jour de notre session.

 

Apporter une réponse à la crise économique est évidemment la priorité absolue du gouvernement. Cela passe, nous le savons tous, en remettant de l’ordre dans la surveillance des banques et des établissements financiers qui n’est pas à ce jour satisfaisant.

 

La France a proposé que la Banque Centrale Européenne préside un comité européen chargé d’analyser le risque financier systématique et capable de prendre des décisions contraignantes.

 

Cette autorité européenne devra également assurer la supervision des entités pan-européennes comme les agences de notation financière ou comme les chambres centrales de compensation qui échappent aujourd’hui à toute réelle supervision.

 

La gravité de la crise que nous traversons impose par ailleurs un réexamen rapide de l’ensemble des politiques européennes. Certains efforts sont en cours : la banque européenne d’investissement a ainsi augmenté de façon considérable sa capacité de prêt au sein de l’union européenne avec un effort particulier pour les PME et la recherche.

 

Par ailleurs la commission a rapidement adapté sa politique de contrôle des aides d’Etat sous l’impulsion de la France afin de leur permettre de secourir de nombreuses entreprises menacées par la crise. Le gouvernement français veut aller plus loin en imposant un plan européen global pour la voiture électrique ainsi que pour la croissance verte qui sera, nous le savons, un des grands secteurs de la croissance de demain.

 

Il faut également une politique européenne pour aider les entreprises à investir davantage dans la recherche et l’innovation.

 

Le fonds social européen aussi doit permettre aux Etats membres de mieux former les salariés qui sont les plus menacés par la crise. Il faut enfin que l’Europe engage un réexamen des politiques de concurrence.

 

Nous ne pouvons plus imposer à nos entreprises des règles qui les désavantagent par rapport à leurs concurrents de pays tiers.

 

B - Sans attendre la mise en place de ces nouvelles mesures européennes, la France a mis en place un plan de relance basé sur l’investissement, par l’injection de 10 Milliards dans l’économie, 20 000 accords de partenariat avec les collectivités locales dont les Pays de la Loire qui bénéficient d’ores et déjà de 20 millions d’euros de FCTVA.

 

Mais aussi des mesures de solidarité pour 10 millions de nos concitoyens qui ont bénéficié d’un coup de pouce. 6 millions sont exonérés du 2ème et du 3ème tiers sur le revenu, 1,4 million bénéficient du chèque emploi-services, cela touche les familles nombreuses, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap, sans oublier les 150 € de prime aux familles modestes dont bénéficient 3 millions de personnes.

 

Le Chef de l’Etat l’a redit à Versailles « nous devons tout faire pour éviter que les victimes de la crise ne deviennent des exclus que nous ne pourrions plus ensuite réinsérer dans l’économie et la société ». Voilà pourquoi il proposera aux partenaires sociaux de prendre des mesures massives en faveur de l’activité partielle et d’étendre encore le contrat de transition professionnelle. Et voila pourquoi il a annoncé toute une série de dispositions pour donner à notre jeunesse toutes les chances de sa réussite. Comme la prise en charge dans des internats d’excellence les enfants de milieux modestes. Ou comme la revalorisation de l’Apprentissage, des filières professionnelles et technologiques.

 

Alors ici en région si comme je l’ai dit nous avons voté votre plan de relance nous regrettons qu’à l’occasion de ce budget supplémentaire seulement 30 M€ soient investis en 2009. Alors que nous sommes au cœur de la crise, une misère au regard du territoire régional. La vérité c’est qu’il aura fallu attendre le 15 mai 2009 pour qu’en région des pays de la loire on se décide à agir pour limiter les effets de la crise. Mais je ne développe pas, mon collègue Daniel Augereau y reviendra dans un instant.

 

Second sujet à l’ordre du jour de notre séance l’environnement.

 

C’est le second défi Européen, national, et régional.

 

L’union européenne s’est dotée, grâce à la France et à l’Allemagne, d’une législation extrêmement exigeante pour lutter contre le réchauffement climatique qui doit permettre une diminution des émissions de CO² en Europe de moins 20% en 2020 par rapport à 1990, ce chiffre pouvant passer à moins 30% en cas d’accord international à Copenhague en décembre prochain.

 

La France souhaite que des mesures soient prises pour protéger la compétitivité de l’industrie européenne si certains de ses partenaires ne s’engageaient pas sur des réductions suffisantes de réduction de leur émission de CO².

 

En matière économique comme en matière environnementale la France n’a pas attendu que l’Europe se mette d’accord. En effet après la signature par Nicolas Sarkozy de la charte de Nicolas Hulot pendant la campagne présidentielle, après la nomination pour la première fois d’un Ministre d’Etat chargé du plus grand Ministère du développement durable que la France ait connu, le Grenelle de l’environnement a été lancé par le Gouvernement en juillet 2007. Six groupes de travail de quarante membres ont alors été mis en place pour représenter tous les acteurs du développement durable : Etat, collectivités locales, ONG, employeurs et salariés. En octobre 2007, une consultation des publics sur 19 régions a regroupé 16900 participants et comptabilisé 10 000 interventions internet. Cette grande dynamique a donné lieu à l’adoption, dans le plus grand consensus, de 268 propositions d’engagement.

 

Les douze chantiers qui ont été jugés prioritaires bénéficient  tous aujourd’hui d’une programmation financière très ambitieuse, qui confirme la mobilisation du gouvernement autour de la mise en œuvre du Grenelle.  D’ici à 2020 se sont 440 milliards qui seront investis, permettant de créer 535 000 emplois, dont 250 000 dans le bâtiment et 220 000 dans le secteur des énergies renouvelables.

 

Le Grenelle de l’Environnement a eu le mérite de mettre en mouvement l’ensemble de la société française et de lui permettre d’intégrer la rupture écologique. Et de répondre d’une certaine manière  au discours de l’ancien Président de la République, Jacques Chirac, à Johannesburg, qui disait « notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». Aujourd’hui, en France et en Europe, notre maison brûle encore, mais nous agissons.

 

Alors ici en région nous sommes bien évidemment favorable au principe de la mise en place d’un Agenda 21.

Et nous aurons à cœur de proposer  dans le débat un certain nombre de mesures démontrant, s’il en est besoin, notre attachement à une politique globale en matière d’environnement. Ces propositions ont été publiées dans notre lettre d’information en début de ce mois.

 

Je veux simplement souligner ici que si nous sommes pour un agenda 21 régional nous ne partageons pas votre approche des choses.

 

-          Car celui que vous proposez ne se situe pas dans l’application du grenelle de l’environnement

-          Car votre projet d’agenda 21 ne fait pas référence à ceux qui préexistent déjà sur le territoire régional.

 

C’est une constante chez vous de vous comporter comme si vous régniez sur un territoire qui serait ni un morceau de la France et donc où il ne serait pas nécessaire d’appliquer les lois de la République, ni, non plus, un assemblage de départements, d’agglomérations et de communes.

 

Et je comprends mieux pourquoi vous vous opposez à la réforme territoriale parce que, comme beaucoup d’élus, vous avez l’idéologie de votre chapeau à plumes.

 

-          Vous empilez les schémas et les rapports :

o    Schéma Régional de Développement Economique,

o    Schéma Régional d’Education et de Formation,

o    Schéma Régional du Développement du Tourisme et des Loisirs,

o    Schéma Régional de la Recherche,

o    Schéma Régional des Infrastructures et des Transports,

o    Plan Régional de Déplacement des Voyageurs,

o    Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire).

Quels liens entre le schéma régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire et l’agenda 21 que vous proposez aujourd’hui. Quelle part des milliards sur SRADDT (10 environ pour les transports) sont conjoints avec cet agenda 21 et d’ailleurs combien coûte cet agenda 21 ?

 

-          Dernière remarque, comment évaluer cet agenda 21 ? Sachant que vous n’avez pas prévu de faire l’état des lieux de départ, il sera difficile d’en mesure l’avancement.

 

Il nous sera difficile de vous suivre sur votre rapport, autant plus difficile que les vraies questions ne sont pas abordées :

-          quelle position sur l’aéroport Notre Dame des Landes ?

-          Quelle position sur le franchissement de la loire ?

-          Quelle production électrique dans notre région ?

 

Quelle est la position du Groupe Vert sur ces 3 sujets, qui je le pense, va voter l’agenda 21. J’attends avec impatience les contorsions de Monsieur Hélary ou de Monsieur Cotrel ou de Madame Bouchaud sur le sujet.

 

Nous devrions passer un bon moment.

 

Et bien nous, nous sommes :

 

-          Pour le déplacement de l’aéroport Nantes Atlantique vers Notre Dame des Landes en en faisant l’aéroport le plus écologique jamais réalisé en France

-          Pour l’engagement des études concernant un nouveau franchissement de la Loire.

 

Je me réjouis, comme chacun certainement dans cette Assemblée, d’une part de l’engagement du Premier Ministre concernant des avances remboursables afin de venir en aide aux PME du secteur aéronautique en difficulté du fait de la crise pour les aider à passer les creux de commande  et d’autre part de la double annonce faite à l’occasion du Salon du Bourget:

 

-          Dan Wheeler, Vice-Président de l’équipementier aéronautique Spirit aréosystems a annoncé que son groupe allait débuter en septembre prochain la construction d’une usine de 6000 m² à Montoir de Bretagne. Disponible d’ici un an, elle devrait contribuer à la création de 75 emplois dans le cadre d’un programme de 10 milliards d’euro concernant la réalisation d’une partie du fuselage du futur long courrier A350 XWB.

-          François Lepinoy, PDG de Daher qui avait déjà récupéré l’activité d’estampage thermoplastique de l’usine de Saint-Nazaire ville vient de se voir confier par Airbus la réalisation des extrémités de voilure de l’ATR 72. Daher  doit lancer la construction d’une première usine de 10 000 m² début septembre, va mettre en route une deuxième tranche de 15 000 m² avant la fin de l’année et emploiera à terme entre 300 et 400 personnes.

 

Expliquez moi comment on pourrait être pour la construction d’avion, d’ailleurs moins polluants et moins gourmands en énergie notamment par l’usage de matériaux composites, et bientôt propulsés par du carburant vert à base d’algue comme l’étudie airbus, et en même temps contre un aéroport moderne et écologique permettant à ses avions de décoller et d’atterrir ?

 

Voilà Monsieur le Président, la position du Groupe UPL sur les deux des principaux dossiers qui nous réunissent aujourd’hui.

 

Sophie Jozan s’étonnera quant à elle d’un projet sur la parité qui arrive quelques mois avant la fin de votre mandat.

 

Vous aurez compris qu’opposition constructive ne signifie pas tous les jours vote positif.

 

Je vous remercie.

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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 21:34

L’heure est à la mobilisation générale. De nombreuses voix, depuis quelques jours, se sont élevées pour demander la réunion de tous les acteurs territoriaux face à la crise. Les conseillers régionaux de droite s’inscrivent dans cette démarche. Ils répondent ainsi au Président du Conseil Economique et Social des Pays de la Loire qui, dans une longue déclaration à la presse, insiste sur « l’urgence» et la nécessité de travailler ensemble, « au-delà des clivages ».

Déjà en octobre 2008 les élus UMP et MPF avaient souhaité travailler à l’élaboration d’un budget commun, anti crise. Jacques Auxiette n’avait pas souhaité donner suite à cet appel, figé dans sa position d’opposant systématique au Gouvernement.

Aujourd’hui, l’heure n’est plus à l’idéologie mais au pragmatisme. J'ai invité Jacques Auxiette à quitter l’attitude conflictuelle qu’il est en train d’entretenir avec le Préfet. Je lui ai demandé de contribuer rapidement à des actions communes efficaces. Le Président de la Région doit en effet cesser de vouloir avoir la main mise sur tout. Le temps est à l’action, au travail, le temps de la campagne viendra plus tard.

Nous avons fait des propositions lors de la session du conseil régional ce vendredi 13 Mars.  La balle est maintenant dans le camp de Jacques Auxiette. Le président des Pays de la Loire doit changer d’attitude et renouer avec l’esprit de responsabilité qui a toujours, par le passé, animé les élus de toutes tendances. Cet esprit fait l’originalité et la force de notre Région!

Vous retrouverez ces propositions dans la vidéo ci dessous.


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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 18:29

Comme chaque année, Monsieur Violain, notre Président de la commission Education, profite de ce débat Régional pour manifester sa désapprobation totale de la politique Gouvernementale et en particulier de la politique de l’éducation nationale.

 

D’ailleurs, cela n’a pas échappé à ma collègue Pierrette Leprince, notre Président que j’avais surnommé avec affection à une époque Pepone n’a pas oublié son engagement communiste en trouvant le moyen de placer le mot faucille dans l’introduction de son rapport en parlant d’utilisation par le gouvernement de la faucille budgétaire pour couper les crédits éducatifs. Belle performance.

 

Je suis toujours étonné malgré le respect que je peux avoir pour la sincérité de votre engagement que je ne remets pas en cause,

 

oui je suis toujours surpris de ces discours catégoriques, dotés d’une violence certaine ou le doute n’existe pas, ou la place que prend  l’idéologie ne permet pas d’entrevoir le début d’une construction commune dans l’intérêt des générations futures.

 

Générations qui sont inquiètes et on peut les comprendre, inquiètes de leur avenir personnel, de la qualité de l’enseignement prodigué à l’école de la République, inquiètes du nombre d’entre eux qui échouent, inquiètes de faire ou non le bon choix de leur orientation, inquiètes ensuite de la valeur de leur baccalauréat, du taux d’échec à la Fac et après quand bien-même si toute ces étapes se passent bien, inquiètes du travail qu’ils trouveront ou qu’ils ne trouveront pas, inquiétudes aggravées encore depuis le début de cette crise.

 

Alors oui il est de notre devoir d’élu de droite comme de gauche de répondre du mieux possible à ces inquiétudes, d’y répondre en faisant passer l’intérêt de l’enfant avant des stratégies politiques, des stratégies de reconquête du pouvoir ou l’enfant devient alors l’objet de manipulations coupables lorsqu’il pense lui juste avoir l’occasion dans la pratique de ce rite initiatique qu’est devenu ce rendez vous de la rue, d’affirmer à la société tout simplement qu’il est inquiet et qu’il devient un adulte.

 

Le débat sur la réforme du lycée a certainement manqué de concertation et voilà pourquoi le Président de la République a jugé nécessaire  de le repousser d’un an.

Ce projet ne méritait pas néanmoins la caricature qui en a été faite.

Vous le savez très bien.

 

Alors plutôt de vous offusquer d’ores et déjà qu’une expérimentation soit faite dans des lycées volontaires ou le corps enseignant l’accepterai.

Dois-je préciser que nous ne sommes tout de même pas dans un laboratoire pharmaceutique en train de tester des nouveaux médicaments dangereux qui feraient prendre des risques à des enfants.

Je crois qu’il serait plus responsable d’oser le rendez vous du dialogue ou chacun doit faire des concessions. Parce qu’évidemment ni vous ni moi n’avons la vérité totale sur les meilleurs choix et que nous devons, plus que sur tout autre sujet, parce qu’il s’agit de nos enfants, être conscient de cette  responsabilité. Le dire c’est déjà faire un pas vers l’autre et avoir un comportement constructif, je forme le vœu que vous adoptiez à présent ce comportement sur la réforme du lycée.

 

 Je crois par ailleurs qu’il serait criminel ou tout au moins irresponsable de faire croire aux générations futures qu’elles pourront vivre  dans le cocon d’un Etat providence, de celui des trente glorieuses que certain nombre d’entre vous ont vécu et se souviennent peut être avec nostalgie. Mais ce temps là est révolu et ne reviendra pas.

 

Je crois moi que nous servirons plus les générations futures en  les préparant aux difficultés qu’elles vont rencontrer et qui seront de plus en plus importantes.

 

Le désengagement de l’Etat, voilà le grand responsable à vous entendre de tout nos maux et en particulier dans l’éducation avec le non renouvellement de postes.

Ce refrain il est assez facile à tenir et j’aimerai pouvoir, moi aussi, le tenir ou tout au moins pouvoir espérer plus dans tous les domaines de l’Etat, d’avoir un Etat qui puisse répondre à toutes nos espérances et pour nous Région en premier lieu à ses engagements sur le contrat de plan Etat-Région

Mais mes chers collègues, pouvons nous vivre avec des ornières régionales sans nous soucier de l’endettement de notre pays  comme si nous étions seulement ligériens et plus Français.

Ou avec des ornières politiques comme si nous étions de tel ou de tel parti politique avant d’être Français.

en se fichant pas mal de l’Etat de notre pays, du moment que nos attaques affaiblissent l’adversaire, Et je suis même certain que si vous étiez au pouvoir aujourd’hui vous seriez vous aussi plus soucieux de trouver des solutions pour le désendettement de l’Etat.

  

Comment peut-on raisonnablement demander sur toutes les politiques des aides de l’Etat lorsque l’on connaît ses difficultés financières.

 

Et surtout s’il vous plait laissons le débat de la responsabilité de l’endettement de côté. Vous savez parfaitement que ce sont les mesures sociales qui alourdissent la dette de notre pays et personne ici je pense ne prendrait la responsabilité de les remettre en cause.

 

 

Mes chers collègues les jeunes dont nous parlons ce matin on aussi cette inquiétude de l’état financier du Pays dont ils hériteront et des capacités financières que nous leur laisserons pour faire face à leurs propres difficultés. N’oublions jamais Cela. Et leur parents qui ont élu le Président de la République en 2007 ont fait ce choix de la responsabilité et lui ont donné cette légitimité même en Pays de la Loire où ne vous en déplaise il est arrivé largement en tête  avec une participation bien supérieure à celle des Régionales.

 

Alors si nous ne remettons pas en cause votre légitimité Régionale cessez de remettre systématiquement en cause celle acquise plus récemment que la vôtre du Président de la République et de sa majorité parce qu’elle vient aussi et de façon plus forte de la volonté du Peuple.

 

 Cette  petite mise au point faite, je montrerai l’exemple en abordant ce budget de l’éducation Régionale dans un esprit constructif. Et ne vous inquiétez pas circonstance oblige c’est encore plus vrai que d’habitude.

 

Et pour vous le prouver  je vous annonce d’emblé que nous ne voterons pas contre nous voterons même pour le budget 330 consacrer à l’investissement car nous avons le sentiment d’avoir été entendu sur cette nécessaire augmentation de l’investissement que nous réclamons depuis le début de votre mandature après que ce poste ai fortement diminué.

Pour autant et compte tenu de la situation nouvelle nous attentions un budget d’investissement encore plus important.

 

Monsieur le Président je ne peux accepter vos explications d’hier sur la maîtrise d’ouvrage. S’il est vrai que l’Etat doit donner son accord pour l’ouverture de Lycées et j’espère que vous ne remettez pas cela en cause, la Région reste ensuite maître d’ouvrage dans la réalisation et rien n’empêche par ailleurs d’accélérer la rénovation des lycées qui attendent toujours les travaux que votre PPI ont repoussé aux années suivantes. Pornic (crédit étude)

 

Nous accepterons donc une augmentation de cette ligne à l’occasion de la DM1 parce qu’en plus d’améliorer les conditions de travail de nos lycéens cela permettra aux entreprises de notre Région de bénéficier de augmentation de travail indispensable.

 

C’est le point le plus important de ce budget. Nous nous abstiendrons sur les budgets des moyens le fonctionnement du public comme du privé en baisse par rapport aux orientations budgétaires.

 

Concernant l’enseignement privé je note néanmoins le point très positif de l’acompte de 70% versé en amont pour améliorer la trésorerie des Ogec.

Et nous avons pris note de votre position de vous en tenir à la jurisprudence pour justifier de ne pas aider au delà de la loi Falloux même lorsqu’il s’agit de la sécurité d’urgence ce que je regrette personnellement.

Ceci devra un jour relancer de façon dépassionnée le débat des moyens de l’enseignement privé et peut être que la solution pourrait venir de vous M. Le président, vous qui êtes en charge de l’éducation à l’ARF maintenant que vous avez la responsabilité de la quasi-totalité de nos Région et qui vous rendez bien compte de l’inégalité d’aide des lycées publics et privés qui scolarisent dans notre Région dois je le rappeler 40 % des lycéens pour 60% d’établissements et qui rend donc bien un service public .

 

Imaginez les efforts financiers qu’il nous faudrait faire s’il fallait accueillir du jour au lendemain l’ensemble de ces enfants.

Alors sachez que si vous envisagiez un début de réflexion constructive et mature pour trouver qu’elle pourrait  être les fondations de règles plus justes  nous vous soutiendrons totalement.

 

Que voulez vous on peut toujours rêver des capacités de l’homme à se remettre en cause Beaucoup d’éminents socialiste y sont parvenus en rejoignant la voie de l’ouverture donc de l’action

Cela fait du bien de rêver un peu surtout en ce moment.


Je vous remercie.

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