Monsieur le Président mes Chers Collègues,
Nous voici donc rendus à la dernière session de votre mandat où vous nous présentez votre dernier budget.
Le temps vous aura sans doute paru bien court.
Il nous aura quant à nous paru bien long, vous vous en doutez !
L’heure du bilan a donc sonné et c’est enfin l’occasion de le dresser.
Et alors que vous vous noyez dans une autosatisfaction toujours suspecte, comme vous l’avez fait à l’occasion des orientations budgétaires, de façon tout de même indécente lorsque l’on connaît la situation économique de notre Région, nous le dresserons sans aucune concession.
-Le premier reproche que je vous ferai Monsieur Auxiette c’est de ne pas avoir su créer les conditions d’un débat serein au sein de cet hémicycle.
C’est incontestablement le premier rendez-vous raté de votre Présidence.
Certes vous n’aviez pas vocation à devenir le Président impartial que l’on trouve dans d’autres Assemblées, puisque vous cumulez cette fonction avec celle de Président de la majorité Régionale, mais au moins auriez-vous pu, dans la droite ligne de vos prédécesseurs, puisque vous les avez tous connus depuis la création de la région, préserver ce climat serein et constructif qui avait toujours prévalu jusqu’alors.
Au lieu de cela, vous avez préféré agresser votre opposition parfois jusqu’à l’injure, en n’hésitant pas à lâcher certains de vos collègues, comme dans l’arène de la politique politicienne.
Pas une seule fois je ne vous ai vu les interrompre pour retenir leurs invectives, même lorsqu’ils allaient jusqu’à insulter de façon personnelle votre propre prédécesseur, Jean-Luc Harousseau.
C’est à une majorité, Monsieur le Président, de créer les conditions d’un bon climat de travail et seul son Président peut en être le garant, en usant de son autorité pour veiller à ce que son opposition soit respectée.
On ne retiendra pas cela de vous Monsieur Auxiette.
Ce fut votre premier échec.
Cette posture vis-à-vis de votre opposition a été la même, chacun a pu s’en rendre compte, vis-à-vis du Président de la République Française et de son Gouvernement pourtant élus démocratiquement en 2007 après votre propre élection.
C’est bien là votre seconde erreur, celle de vous être systématiquement opposé à toutes les mesures mises en place par la majorité nationale comme si, parce qu’elles venaient de l’autre camp, elles ne pouvaient par définition pas être utile à notre pays.
Et comme si cette opposition systématique à la rénovation de notre pays ne suffisait pas, vous avez instrumentalisé notre Assemblée Régionale pour en faire un contre pouvoir permanent.
Une sorte d’Assemblée Nationale des Pays de la Loire,
Le 2 avril 2004 à l’occasion de votre discours d’installation vous aviez dédié votre victoire à Lionel Jospin en inscrivant ainsi votre action dans la lignée de son parcours.
La vérité, c’est qu’à l’heure du bilan, votre action et vos gesticulations, en particulier en matière de communication, se sont plutôt inscrites sous l’influence de votre nouvelle égérie de la Région voisine : Ségolène Royal.
Et alors que celle-ci se fourvoyait dans un discours de façade et d’apparence, elle vous a tous entraînés dans son sillage. Oui, dans toutes vos attaques contre l’Etat, on se demande ce que vous avez fait de l’héritage républicain de Lionel Jospin ?
Comment peut-on toujours dire : « c’est la faute de l’Etat », « l’Etat n’a qu’à », en oubliant qu’il n’y a pas deux France, mais une France, dont les Pays de la Loire font partie ?
En oubliant qu’il y a peut être des transferts pertinents, des stratégies qui peuvent être partagées dans la répartition des compétences.
Je prends l’exemple emblématique du transfert des TOS qui a été un des faits marquants de cette mandature.
Et bien votre première réaction a été de vous y opposer, votre seconde de dénoncer les coûts de ce transfert, la troisième de créer une commission d’évaluation des coûts et au final vous avez bien du vous en occuper. Ce débat était donc inutile. Inutile d’abord, parce que nous avons toujours été solidaires des dépenses supplémentaires engagées par la région, au-delà de la simple compensation pour un statut plus respectueux de ces agents en particulier en matière de santé. Inutile, parce que nous savions bien que des fonctionnaires territoriaux mieux traités rendraient un meilleur service public.
C’est donc bien aussi une avancée sociale que personne ne remet aujourd’hui en cause et je suis heureux de vous avoir entendu à l’occasion de vos vœux avouer du bout des lèvres que c’était donc une bonne mesure gouvernementale.
Je crois que vous direz la même chose demain lorsque la reforme de la taxe professionnelle entrera en application. Et alors que vous vous agitiez déjà sur ses conséquences budgétaires, le Ministère de l’Economie et des Finances a publié sur son site un tableau prouvant que la Région serait en théorie bénéficiaire de cette réforme avec un excédant de près de 9 M€ d’euros qui rentrera dans le fond national de garantie individuelle des ressources.
Une fois de plus vous avez crié avant d’avoir mal !
Vous avez tenté de faire croire qu’il y aurait des impôts nouveaux pour les ménages, ce qui est faux !
Et bien vous verrez que cette réforme courageuse qui doit permettre de sauver une partie de notre industrie se passera aussi bien pour les collectivités qui auront toute l’année 2010 pour réfléchir avec l’Etat à la pérennisation d’une partie de leur autonomie de ressources.
Cette attitude a été la même vis-à-vis de la réforme des universités qui a permis leur autonomie et que personne ne remet plus en cause non plus aujourd’hui. Et il est regrettable que vous n’ayez pas su encourager la synergie entre nos différentes pôles universitaires pour leur permettre de réussir les concours lancés par l’Etat et ainsi bénéficier des plans de réserve aux campus aidés.
Cette posture devait forcément avoir des conséquences sur les actions de votre politique.
Parce que l’aveuglement, les certitudes et parfois l’arrogance ne peuvent conduire à la construction d’un projet politique serein, mûri, impartial et donc s’adressant à l’ensemble des Ligériens en évitant de les monter, comme vous n’avez cessé de le faire, les uns contre les autres.
Cette posture bête et méchante et si peu crédible aux yeux d’un peuple qui, même en Pays de la Loire, a majoritairement convenu de la nécessité du changement à l’occasion des élections présidentielles, démontre que vous n’avez pas vu que la politique a changé et que vous incarnez définitivement la politique du passé.
La crédibilité politique vient aujourd’hui des élus qui sont capables de courage dans leur action et pas toujours de se satisfaire de la démagogie si tentante de dire toujours non aux efforts et oui à une dépense même injustifiée.
François Fillon, un autre de vos prédécesseurs, incarne bien aux yeux des Français ce courage politique et il nous y invite tous lorsqu’il appelle à un pacte social sur la pérennisation de notre système de retraite par répartition.
Et nous avons tous bien cru pendant 24 heures que la gauche enfin y parvenait dans la bouche de martine aubry avant que les vieux éléphants ou les vieux démons la corrigent. Non décidemment vous êtes incorrigibles !
Et bien c’est bien pour ce courage et ce langage de vérité que les Français l’apprécient chaque jour un peu plus.
L’homme politique doit savoir faire des choix, doit s’avoir dire non. Il doit savoir, en dehors des périodes électorales, composer avec son opposition et ses partenaires institutionnels, même s’ils ne sont pas de son bord. Alors, et alors seulement, il gagne en crédibilité en particulier pour obtenir le soutien sur les grands projets de son territoire.
Et c’est bien là le troisième échec de votre mandat. Et il découle du second.
Car lorsque l’on combat systématiquement l’Etat, il ne faut pas s’étonner alors de n’avoir pas su créer les conditions spontanées de la confiance nécessaires au montage des grands projets régionaux. Je crois à l’engagement personnel, quelque soit l’étiquette politique, d’un chef de l’exécutif, je crois à sa capacité de persuasion .Force est de constater que vous avez là aussi échoué. Et vous n’avez pu, au fond, vous inscrire uniquement dans des projets que nous avions nous même initiés que ce soit le cyclotron lancé par Jean-Luc Harousseau, les pôles de compétitivités organisés par notre Gouvernement, ou encore le tram-train défendu par Michel Hunault.
Rien de grand et d’efficace sur le développement de l’Interland du port, rien de grand et d’efficace sur le rail, Nantes est toujours deux fois plus lent à relier Rennes en train qu’en voiture !, ou sur le fret, rien de grand et d’efficace sur l’énergie, rien de grand encore sur le haut débit pour lequel vous n’avez même pas su conserver le partenariat efficace avec la Bretagne qui nous dépasse désormais largement comme maintenant beaucoup de régions .
Rien de grand sur les CTU devenus dotations de « guichet », sans aucune ligne directrice Régionale, une sorte de DGF supplémentaire déguisée, saisie comme une aubaine par les pays mais faisant perdre à la région une occasion d’influer sensiblement dans un domaine choisi.
Et c’est tout de même bien là le paradoxe de votre Présidence, de sans cesse accuser l’Etat de ne pas vous donner assez, alors que vous n’avez cessé de vous éparpiller sur des compétences qui n’étaient pas les nôtres.
Cela accentuant la confusion de nos concitoyens dans la compréhension de la répartition des compétences entre les collectivités.
Et c’est bien une des raisons qui a poussé notre Gouvernement à proposer une loi pour la rationalisation de l’organisation territoriale. Qui n’est pas comme vous le dites une recentralisation, mais au contraire une rationalisation de la décentralisation, en affectant à chaque échelon une responsabilité, et en rendant au gouvernement, issu du suffrage universel, donc garant de l’intérêt national, la compétence générale.
Cette rationalisation nous l’engagerons dès cette année avec les collectivités volontaires si nous sommes élus en mars prochain.
4ème erreur de votre mandature : vous avez préféré la parole à l’action.
Et vous en avez fait le fil conducteur de votre présidence.
Oui, votre mandat aura plutôt été marqué par le verbe, la discussion, celle de ces plans dont la mise en action attend toujours, de ces interminables assises qui n’ont en définitive rien donné de très original, convenez-en.
Discussion de l’agenda 21 arrivée la dernière année de votre mandature, comme l’ultime et coûteux aveu (plus d’1 million €) d’une inefficacité ou d’un manque réel de volonté politique. Où il ne sera pas question de Notre Dame des Landes. Est-il tabou de parler de ses dessertes au sein de votre majorité ? Rien sur la coordination des agendas 21 sur le territoire, rien sur la production énergétique électrique et ce, lorsque l’on connaît notre dépendance territoriale. Rien sur une éventuelle centrale solaire comme le Grenelle invite toutes les régions à le faire.
Et je ne parle pas de ces multiples assemblées que l’on réunit pour un oui ou pour un non au gré de l’actualité et qui au final coûtent à la collectivité plus qu’elles ne rapportent en idées, en projets concrets.
Nous croyons, en ce qui nous concerne, que la concertation se fait de façon naturelle au contact des citoyens que nous retrouvons quotidiennement dans nos missions et qu’il n’est point besoin de toujours vouloir l’organiser, sauf à vouloir l’instrumentaliser.
Pour nous le temps fort du débat c’est aussi la campagne électorale. C’est le temps des consultations et des engagements.
Après doit venir le temps de l’action et non celui de nouvelles et interminables discussions synonymes d’immobilisme.
Voilà pourquoi nous opposerons à votre slogan « la gauche en action » somme toutes assez peu crédible aujourd’hui, celui « d’agir vraiment ».
5ème erreur : votre retard impardonnable dans le lancement du Plan de Relance Régional, démarré 9 mois après celui du Gouvernement. Cette erreur est d’autant plus coupable que vous saviez parfaitement qu’un tel plan prend du temps à montrer ses effets. Nous vous avions pourtant sensibilisé sur la nécessité d’un plan d’actions Régionales, nous vous avions même offert l’unité régionale sur ce sujet dès le mois de septembre 2008.
Et c’est toujours dans cet esprit constructif que nous avons voté le plan enfin présenté 9 mois plus tard. Mais que de temps perdu, que de conséquences humaines et sociales qui auraient sans doute pu être évitées ou du moins atténuées. Je me souviens qu’en 2007, année de forte croissance vous vous targuiez d’avoir un taux de chômage très inférieur à la moyenne nationale et ce, vous le disiez, naturellement grâce à votre action régionale. Je constate, moi, que l’écart d’un point et demi de moins de chômeurs que nous avons toujours eu historiquement en Pays de la Lire est en train de fondre depuis le début de la crise puisque nous ne sommes plus qu’à un petit point d’écart avec le niveau national. Mais sans doute est ce, cette fois-ci, à vos yeux, de la faute du Gouvernement.
Et au final, la vérité c’est que nous sommes déçus, déçus de vous avoir fait une seule fois confiance dans ce mandat car en pratique ce plan, si brillamment présenté en terme de communication, se révèle dans son application beaucoup moins prometteur. Car à la vérité, au delà des mises en scène, des effets d’annonce, qu’elle ne fut pas notre stupéfaction de constater à l’occasion des présentations des Orientations budgétaires que vous aviez programmé pour votre Budget 2010 moins d’investissement qu’en 2009, sans que d’ailleurs cela ne vous pose le moindre problème de cohérence ! J’allais dire de conscience. Les 256 M€ annoncés se sont dissous dans un budget annuel classique.
Tout vous est donc permis en termes d’hypocrisie.
La vérité c’est que votre budget 2010 n’est pas sincère. Vous manipulez les chiffres pour leur faire dire ce que vous voulez. Vous faites l’addition des budgets d’investissement traditionnels et vous faites croire qu’ils sont exceptionnels. Or la vérité c’est que le plus souvent ils baissent comme c’est le cas dans le domaine de l’éducation qui perd en 2010 près de 10 M€ dans la construction et travaux des établissements publics.
Et au final votre plan pluriannuel 2006 2010 d’investissement enregistrent de votre aveu même 2 ans de retard.
Là aussi par manque d’anticipation et de réelle volonté politique d’orienter vraiment et pas seulement en le disant, notre budget vers l’investissement.
Et que penser de votre emprunt Régional qui vient au final essentiellement financer des lycées qui étaient déjà programmés dans le plan pluriannuel donc bien avant la crise ! Est-ce à dire qu’il n’aurait pas vu le jour sans cet emprunt qui s’apparenterait alors à de la cavalerie budgétaire.
Emprunt par ailleurs que le contribuable ligérien paiera plus cher que si vous l’aviez souscrit sur les marchés financiers, comme nous vous l’avions suggéré. En fait, la vérité c’est que cet emprunt apporte juste un peu d’argent frais que vous n’aviez plus, et ceci nous le savons bien parce que vous dépensez beaucoup trop en termes de fonctionnement en tous genres.
Mais je laisse le soin à notre excellent collègue Daniel Augereau, qui n’a cessé depuis mars 2004 de mettre en exergue vos erreurs et de dénoncer vos gaspillages de revenir sur le fiasco financier de votre mandature. Daniel Augereau auquel chacun comprendra que je souhaite ici rendre au nom de mon groupe un hommage particulier pour avoir été le garant des réalités budgétaires en dénonçant et démontant tous vos artifices, toutes vos procédures pour cacher des réalités financières moins glorieuses que vous ne voulez le faire croire. Vos quolibets à son égard n’auront été qu’une parade irrespectueuse pour dissimuler votre gêne et refuser d’admettre la réalité.
Et de là vient votre 6ème erreur, celle de n’avoir pas été fidèle à l’engagement social que vous pouviez légitimement porter.
Mais être social ce n’est pas simplement donner de l’argent ni même à ceux qui en ont le plus besoin.
C’est aussi surtout être respectueux de la dépense publique et ne rien engager surtout durant une période de crise comme celle que nous traversons, des dépenses qui ne revêtirait pas un caractère absolument utile et donc compréhensible par nos concitoyens. Et force est de reconnaître que vous n’avez pas été fidèle à cet engagement. Par exemple lorsque vous avez décidé de voyager aux frais réels.
Par exemple lorsque plus de 6 élus, dont vous-même Monsieur le Président, ont voyagé en moyenne un mois par an durant les 5 dernières années qui viennent de s’écouler.
Par exemple lorsque vous dépensez plus de 18 Millions d’euros par an en communication, le plus souvent non pas pour la Région mais pour vous faire connaître.
Immorale encore votre attitude lorsque vous jouez sur les dates électorales de la République pour lancer une dernière campagne vous mettant en scène avant que le slogan ne soit repris par le parti socialiste comme un ultime aveu de votre cynisme et de votre hypocrisie.
Votre 7ème erreur : Mais au fond elle vous résume, c’est que tout chez vous n’est qu’idéologie.
Lorsqu’il faudrait du pragmatisme, de la concertation, de la souplesse, de l’analyse, lorsqu’il faudrait reconnaître parfois ses erreurs.
Idéologie pour le lycée de Beaupreau. La question d’une construction méritait d’être posée et nous en avions soutenu le principe au nom de la pluralité.
Mais alors que toutes les enquêtes montrent que sa réalisation mettra en danger le réseau des établissements publics et privés existant déjà aux alentours, vous prenez la décision, envers et contre tous, de le poursuivre, là aussi beaucoup d’argent public en jeu qui risque par votre entêtement d’être jeté par la fenêtre.
Idéologie et sectarisme envers le personnel dont vous avez fait preuve dès le début du mandat avec des conséquences humaines parfois très lourdes dont vous n’aviez que faire.
Et c’est l’occasion pour moi de saluer et de remercier le personnel de notre Région, pour leur travail durant ce mandat.
Je veux leur dire qu’ils n’ont rien à craindre d’une future alternance pour peu qu’ils en acceptent et en respectent le principe. Nous avons toujours su respecter par le passé les convictions personnelles de chacun, ce qui ne fut incontestablement pas le cas durant cette mandature.
Notre seule exigence sera professionnelle que chacun en soit bien conscient.
Voilà vos 7 erreurs Monsieur Auxiette : une présidence partiale et intolérante, une opposition systématique au Gouvernement de la République, une incapacité à défendre de grands projets, la parole et l’apparence plutôt que l’action, le manque d’anticipation face à la crise, l’immoralité de la dépense publique, tout ceci couronnée par une idéologie exacerbée Voilà vos 7 erreurs, Monsieur Auxiette, qui sonnent un peu comme les sept péchés capitaux de votre présidence. Elles l’ont imprégné et en ont montré les limites.
Et voilà aussi sans doute pourquoi chacune des composantes de votre majorité souhaitent aujourd’hui reprendre sa liberté. Comme le nécessaire et légitime besoin de prendre ses distances, de ne pas tout cautionner en un mot de se désolidariser d’un bilan qu’ils tenteront jusqu’à demain soir de défendre avant de s’empresser dès lundi matin en rentrant en campagne de l’attaquer pour marquer leur différence.
Et je souris Monsieur Auxiette lorsque je vous entends vouloir faire croire que votre liste de premier tour est unie en débauchant tous les recalés des listes concurrentes à la vôtre. Mais avez-vous au moins prévenu tous ceux qui vont à la soupe du premier tour que vous n’aurez pas de gamelle à donner à tous pour le second. En réalité votre majorité a volé en éclat sur l’autel de l’usure du pouvoir.
Demain la campagne s’ouvre enfin. Nous proposerons aux concitoyens de notre région de tourner la page « Auxiette », incarnant la politique du passé, ne se référant à l’occasion de ses vœux qu’à Pierre Mauroy, tout un symbole, pour ouvrir et se projeter avec ambition avec celui qui incarne pour nous l’avenir de cette région : Christophe BECHU. Son âge, 35 ans, son expérience déjà importante à la tête d’une grande collectivité de la Région, le Maine et Loire et sa réussite comme en témoignent les chiffres suivants :
- 1er département de France doté d’un plan départemental de l’habitat,
- 2ème département de France pour l’installation des jeunes agriculteurs (le Maine et Loire est le 5ème département agricole de France),
- 1er département de la région, 2ème département de France à se doter d’une société d’économie mixte dédiée au développement des énergies renouvelables,
- 1er département de France en capacité d’accueil pour les personnes âgées,
- le 96ème département de France en montant d’impôt départemental.
Son pragmatisme, son écoute, son respect des autres et en particulier des plus fragiles comme il l’a démontré à la tête du Groupement d’intérêt public Enfance en Danger, enfin sa forte capacité de persuasion font de lui le meilleur des candidats possibles pour faire franchir un cap à notre Région.
Il saura nous préparer, j’en ai la conviction aux défis qui nous attendent : en matière économique, environnementale, d’aménagement du territoire et de formation.
Et les ligériens en lui accordant leur confiance démontreront leur foi en l’avenir.
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